Malgré le rétablissement du courant électrique, le calme n’est toujours pas revenu à Boké, où la population manifeste depuis lundi 24 avril, contre le manque d’eau et d’électricité.
Ce mercredi, la Direction de la police, la sûreté et les véhicules qui s’y trouvaient ont été saccagés. Les prisonniers ainsi que les personnes arrêtées lors des événements libérés, selon un journaliste en séjour à Boké que nous avons joint au téléphone.
Hier, le siège d’EDG (électricité de Guinée) avait été aussi saccagé et plusieurs autres véhicules appartenant à des sociétés minières calcinés. Des voitures personnelles ont été endommagées également.
Le gouverneur de Conakry, Marthurin Bangoura qui s’était rendu sur place en médiateur mardi, n’a pas pu arrêter les violences. Il aurait même échappé à un lynchage, selon certains médias.
Plusieurs manifestants auraient été blessés par balle.