Le Réseau des Femmes Leaders pour le Développement (RFLD) organise une retraite Régionale pour les femmes francophones du 11 au 15 Septembre prochain au Bénin. Objectif, outiller les participantes à la promotion et à la protection des droits de l’homme et d’encourager les États membres et les autres parties prenantes à prendre des engagements en faveur du respect des droits de l’homme et l’élargissement de l’espace civique.
Cette occasion sera mise à profit pour aider les femmes francophones à pouvoir mieux lutter contre les violences basées sur le genre, la discrimination, les emprisonnements arbitraires etc.
Au dire des organisateurs plusieurs préoccupations existent quant à l’attention insuffisante accordée par les institutions nationales de certains pays sur les questions relatives aux minorités et la prévention des conflits.
Cette retraite sera une occasion de renforcer les capacités sur les questions de droit de l’homme et permettra aux participantes de s’approprier des moyens efficaces visant à désamorcer les tensions, de prévenir les conflits et de favoriser un développement intégral de l’Afrique et une prospérité économique générale.
Elle offrira aux participantes une plateforme pour partager leurs histoires, leurs expériences et leurs initiatives. Cette visibilité accrue amplifiera leurs voix et leurs efforts de plaidoyer, en sensibilisant aux droits des femmes, aux droits de l’homme et à l’importance de l’espace civique aux niveaux régional et international.
« Cette retraite permettra aux femmes de s’approprié des documents législatifs en faveur des droits de femmes afin de savoir comment prendre en compte leurs droits parce que de nombreux avocats spécialisés dans les droits des femmes et des filles, des organisations de la société civile et d’autres acteurs ont manqué une occasion cruciale de faire référence aux dispositions du protocole de Maputo dans des affaires conçues pour l’intervention du traité. »
Grâce à la formation et aux ateliers proposés lors de la retraite, les participantes acquerront de nouvelles compétences et connaissances en matière de droits de l’homme, de plaidoyer et d’engagement civique. Elles établiront des liens et construiront des réseaux avec d’autres femmes leaders et organisations travaillant dans le domaine des droits de l’homme et de l’espace civique. Les participantes devront poursuivre leur travail en tant qu’agents de changement au sein de leurs communautés.
A l’issue de la retraite, des recommandations concrètes seront formulées à l’intention des décideurs politiques, des organisations et des groupes de la société civile pour l’amélioration de l’environnement juridique et social des droits de l’homme et de l’espace civique en Afrique.
Par Kadiatou Thierno Diallo