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Belgique : Ibrahima meurt après son interpellation par des policiers à Bruxelles
Published
2 ans agoon

Un jeune de 23 ans d’origine guinéenne est décédé samedi dernier après son arrestation par des policiers à Bruxelles, la capitale Belge. Ibrahima est mort d'un arrêt cardiaque, selon les premiers éléments communiqués oralement à la famille, a indiqué mercredi en fin de journée Me Alexis Deswaef, qui la représente, à l'issue de la manifestation pour dénoncer le rôle de la police. Environ 500 personnes se sont rassemblées ce 13 janvier devant le commissariat de police où le jeune a été interpellé pour crier à l'injustice et demander que clarté soit faite sur cette affaire
Le rapport d'autopsie et les résultats des analyses toxicologiques n'ont pas encore été communiquées. "On a dit à la famille que l'autopsie avait révélé une anomalie cardiaque et qu'il avait fait une crise cardiaque, mais on a aussi appris qu'il y aurait écrit dans le rapport d'autopsie que l'anomalie cardiaque ne peut pas expliquer à elle seule la cause de la mort", détaille Me Deswaef. "On devra encore questionner le légiste. Il a couru pour échapper au contrôle, mais c'était un joueur de foot de bon niveau".
Des médias ont relayé une allégation selon laquelle Ibrahima aurait ingéré de la drogue, ce qui expliquerait son malaise. Alexis Deswaef avance que leur source doit être issue des rangs policiers. D'après les premières éléments dont il dispose, les examens toxicologiques n'auraient pas révélé la présence de drogue et l'autopsie n'aurait pas non plus permis de trouver des traces dans l'estomac d'une ingestion récente de stupéfiants. "C'est du 'victim blaming'", clame l'avocat. "Pour couvrir des collègues, on va transmettre des fausses informations à la presse pour noircir la victime".
Me Deswaef précise que les images de vidéosurveillance ne montrent pas de violence, d'après les premiers éléments transmis. "La famille a vu des hématomes sur le corps à la morgue et avait l'impression qu'il pouvait s'agir de traces de coups, mais rien ne permet encore de dire à ce stade qu'ils ne sont pas liés à l'autopsie ou à la réanimation", concède-t-il encore.
Le jeune homme s'est senti mal dans la salle de fouille, s'est assis et s'est évanoui. Me Deswaef accuse par contre ici des policiers de l'avoir laissé au sol de 5 à 7 minutes, toujours selon les premiers éléments en sa possession.
Ibrahima est né en Guinée et avait obtenu la nationalité belge. "Son frère a demandé au procureur du roi si ça s'est passé comme cela parce qu'il est noir et d'origine étrangère", raconte Me Deswaef. "Moi, je pense que ce ne serait pas arrivé avec mon fils. Il y a un problème de racisme structurel à la police, ce qui ne veut pas dire que l'ensemble de la police est raciste, mais que des mécanismes font qu'un Ibrahima ne sera pas traité de la même manière qu'un Cédric des beaux quartiers".
Il met la légalité du contrôle d'Ibrahima en question. Il assure que plusieurs éléments du dossier attestent déjà qu'il filmait la police, qui intervenait près de la gare du nord dans un groupe, dont Ibrahima ne faisait pas partie. "On a un citoyen qui exerce son droit de filmer la police et des policiers qui réagissent de manière mécontente et agressive", estime Alexis Deswaef. "S'il a sorti son GSM pour filmer en passant c'est peut-être que le contrôle ne se passait pas de manière optimale. L'enquête le déterminera. En tout cas, il était extérieur à la scène et des policiers ont voulu le contrôler parce qu'il filmait. Après, il prend peur et s'enfuit. Mais en disant qu'il a été interpellé parce qu'il s'est enfuit, on oublie qu'il n'aurait pas dû être contrôlé. Je comprends aussi que certains jeunes s'enfuient à la vue de la police et que mes enfants ne s'enfuient pas".
Avec Belga
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Guinée : les bourses des militaires en hausse de 100%, celles des étudiants augmentées
Published
6 heures agoon
Août 13, 2022
Initialement fixés à 60 USD par mois, désormais, ils passent à 120 USD par mois, soit une augmentation de 100%. La décision entre en vigueur à partir du 1er septembre prochain.
Dans un autre décret, le chef de la junte a aussi augmenté la bourse des étudiants. Désormais, elle est fixée à 100.000gnf pour la première année, 200.000gnf pour la deuxième année, 300 000 gnf pour la troisième année, 400 000 gnf pour la quatrième année et 500 000 gnf pour la cinquième, sixième et septième année .
Pour la bourse extérieure, elle passe à 120 dollars pour les étudiants de l'enseignement supérieur et 80 dollars pour ceux de l'enseignement technique et de la formation professionnelle.
Pour les bourses d’études d’entretien d’excellence, les montants sont : Licence: 500 000 francs guinéens ; Master: 1 000 000 francs guinéens; Doctorat: 1 5000 000 francs guinéens.
Par Mariam Bâ

S’il s’en va à la fin de son mandat, nous pousserons tous un grand ouf de soulagement. Sinon, cela ne nous inquiétera pas outre mesure car son coup de force institutionnel n’aurait aucune chance de passer. Nous sommes au Sénégal, le pays du lettré Senghor. Dans cette société tout en subtilités et en nuances, les différences ne sont pas conflictuelles et les contradictions, pas forcément mortelles. C’est un corps sain, disposant des anticorps qu’il faut pour résister aux virus qui empoisonnent la vie politique de ses voisins : coup d’Etat, troisième mandat, parti unique, guerre de clan ou de religion.
Non, l’exception sénégalaise n’est pas une fiction. François Hollande se voulait un « président normal », eh bien, le Sénégal peut être traité de « pays normal », c’est-à-dire d’une terre à la singularité presque miraculeuse dans le sordide contexte que l’on sait. C’est vrai que les trains n’y arrivent pas à l’heure, puisqu’ils sont souvent en panne quand ils existent. C’est vrai que les éboueurs ne passent pas tout le temps mais les facteurs sont à l’œuvre, le courrier arrive à destination. C’est vrai que parfois, le débat politique s’enflamme et les grèves deviennent dures mais dans l’ensemble, la courtoisie régnant partout -même chez les flics !-, le climat social est agréable.
Si l’Etat sénégalais n’est pas parfait, il a au moins le mérite d’exister. Ici, contrairement à la Guinée par exemple, on a le sens de l’institution et le respect de la procédure. Le formalisme, le principe de base de l’Etat est la règle, ce qui fait qu’en toute circonstance, l’administration assure le service minimum. Rien d’étonnant à cela : ce pays n’a jamais connu de dirigeant catastrophique. S’ils n’ont pas réalisé des prouesses économiques, tous ceux qui se sont succédé à sa tête ont veillé à favoriser l’instruction, à respecter la vie humaine, à préserver la trame sociale et à protéger les élites.
Le Sénégal est sans doute, le pays le moins réprimé d’Afrique. Cela donne cette société intelligente où les forces vives sont intactes physiquement aussi bien que mentalement. En cas de danger, les prêtres, les marabouts, les écrivains, les médecins, les avocats ont le réflexe de tous sortir du bois pour éviter la dérive. Le pays de Birago Diop et de Cheikh Hamidou Kane ne tombe jamais dans le fossé, il tient la route malgré les énormes défis économiques et sociaux qui jonchent son chemin.
Voilà ce que Senghor avait répondu à Ahmadou Ahidjo quand celui-ci lui avait confié son intention de quitter, à son instar, volontairement le pouvoir et de le céder à Paul Biya : « Faites attention, Monsieur Le Président. Le Cameroun, ce n’est pas le Sénégal. » La Guinée, non plus n’est pas le Sénégal, est-on tenté d’ajouter. Impossible d’imaginer un troisième mandat suivi d’un coup d’Etat militaire, à Dakar ! Dans un pays où les Généraux quand ils ne sont pas philosophes, sont juristes ou historiens, à 20 comme à 67 ans, nul ne peut commencer une carrière de dictateur.
Tierno Monénembo, in Le Point
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Dissolution de deux conseils communaux par le colonel Doumbouya
Published
1 jour agoon
Août 12, 2022
Dans un décret lu jeudi 11 août à la télévision nationale, le président de la transition a décidé de mettre un terme à deux conseils communaux pour « mauvaise gestion et détournement des ressources de la collectivité ».
Il s’agit du conseil communal de la préfecture de Gaoual et celui de la sous préfecture de Dialakoro dans la préfecture de Mandiana.
Dans le décret, le colonel Mamadi Doumbouya instruit le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation de s’activer pour la mise en place d’une délégation spéciale. Objectif, conduire les affaires courantes, de ces deux communes urbaine et rurale.
Par Guinee28
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