Avec tous les filous, gabelous et pandores qui émargent au budget national financé par le contribuable, l’Etat est incapable de libérer un otage après n’avoir également pu empêcher son enlèvement. L’homme d’affaire et patriarche de 80 ans, Elhadj Abdourahmane connu sous le sobriquet de « Doura Bindy est en effet, dans les mains des bandits depuis bientôt deux(2) mois.
L’opinion publique ne doit pas oublier ou négliger son cas. Ce qui lui est arrivé, était déjà arrivé à d’autres victimes sans que l’Etat et ses services de sécurité ne prennent les dispositions nécessaires pour éradiquer cette nouvelle forme récente de criminalité à Conakry. Si les guinéens continuent dans leur fâcheuse habitude (ça ne doit arriver qu’aux autres); c’est tous les Conakryka qui vont être bientôt des otages dans leur propre ville avec impossibilité de se mouvoir ou de dormir avec le cœur tranquille. Certains diront qu’on y est déjà. On doit impérativement, exiger au gouvernement de tout mettre en œuvre pour libérer cet otage dont la vie est aujourd’hui menacée. Sa famille dans la peur et l’angoisse, s’impatiente, désespère et ne sait plus sur qui ou quelle autorité compter.[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
La récente visite du Président à la famille de l’otage au-delà de la communication politique qu’il y avait derrière, devrait être l’occasion pour le Président de décliner concrètement à la famille les dispositions que son gouvernement a mis en place pour faciliter la libération rapide de leur parent. Au lieu de cela, il s’est mis dans un discours sans véritable consistance pour essayer de donner l’impression que le gouvernement et les services de sécurité sont mobilisés pour mettre fin à ce nouveau phénomène de banditisme dans la capitale guinéenne. Le premier devoir d’un État responsable est d’assurer la sécurité et la protection de ses citoyens.
Sow Boubacar; Fribourg (CH).