Alors que la polémique ne retombe pas depuis l’annonce par la présidence de son ‘’acquisition’’ d’un avion présidentiel, le gouvernement essaie d’éteindre les critiques, sauf que le parie est loin d’être gagné avec la sortie du ministre du Budget.
Devant les membres du CNT (conseil national de transition) pour défendre son budget, Lanciné Condé a laissé entendre que cet « avion présidentiel n’est ni acheté, ni un prêt, ni un don ».
Alors comment la Guinée a-t-elle pu s’offrir cet appareil ? « C’est une mise à disposition », a répondu le ministre.
« Nous avons un pays qui souhaite être un partenaire stratégique avec la Guinée. Il souhaite investir en Guinée dans les domaines des mines, de l’énergie et autres. En gage de bonne foi, il souhaite mettre à notre disposition une flotte de trois avions. L’Etat guinéen a dit d’accord mais néanmoins, nous allons payer un centime et on va écrire. Puisque nous ne voulons après qu’on nous dicte des conditions. Ce n’est ni un achat, ni un prêt, ni un don. On était dans ça lorsque le partenaire a envoyé l’appareil à Conakry et nous a dit que vous pouvez préparer votre équipe à se familiariser, en attendant la conclusion des discussions », a-t-il expliqué, laissant clairement le doute sur une tentative de corruption en perspective.
Cet avion serait un biréacteur de 50 places de transport régional produit par la société brésilienne Embraer.
Il faut noter que dans les années 2010, le Brésil était présent en Guinée avec la société Valé qui s’était associée avec BSGR du groupe de Beny Steinmetz pour l’exploitation de la moitié du gisement de fer des montagnes du Simandou. Mais leur concession minière a été finalement retirée par le président d’Alors, Alpha Condé.
Par Alpha Abdoulaye Diallo