Alpha Condé et ses ministres ont toujours nié leur responsabilité, par l’intermédiaire de leurs bras armés que sont l’armée, la police et la gendarmerie, dans les tueries, les pillages et les humiliations de nos compatriotes.
Face aux preuves vidéos accablantes, le directeur général de la Police nationale et le ministre de la Sécurité ont été obligés de reconnaître les violences exercées sur certains de nos compatriotes par leurs agents, notamment sur cette pauvre femme prise comme bouclier humain.
Toutefois, ils continuent toujours de nier les cas de tueries.
Leurs excuses plates sont faites pour calmer les opinions publiques occidentales, car les vidéos incriminées sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Mais, pour autant, ils n’arrêtent pas leur machine meurtrière qui tourne à plein régime.
Nous ne sommes pas dupes, c’est une véritable politique de terreur concoctée par les stratèges du régime qui est exécutée par des agents animés d’une féroce volonté de faire du mal. Ces agents sont des exécutants zélés qui obéissent aveuglément aux ordres des commanditaires que sont Alpha Condé et son cercle restreint de fidèles qui sont prêts à toutes les atrocités pour préserver leur pouvoir.
Tous ceux qui connaissent le fonctionnement de l’Etat guinéen, savent qu’aucun agent ou fonctionnaire ne prendra une initiative ou n’exécutera un acte quelconque sans instruction précise de sa hiérarchie qui remonte jusqu’à celui qui est communément appelé « la Haute Autorité » représentée par le chef de l’Etat.
Nos forces de sécurité sont très disciplinées, elles n’agissent que sur ordre. Toutefois, en exécutant des ordres manifestement illégaux, ils ne sont pas sensés ignorer l’article 6 de la Constitution. Ils sont donc pénalement responsables de leurs crimes abominables contre des civils sans défense.
Toutes les exactions commises sur les Guinéens sont de la responsabilité directe d’Alpha Condé. Il pratique le terrorisme d’Etat. Nous ne devons plus négocier avec les terroristes. Il faut maintenir la pression jusqu’à leur départ du pouvoir confisqué illégalement.
Par Alpha Saliou Wann