A l’ouverture du XVIe sommet de la Francophonie, ce samedi 26 novembre, à Antananarivo, plusieurs présidents africains annoncés n’ont finalement pas fait le déplacement.
Dix-sept chefs d’État et de gouvernement étaient présents à la cérémonie d’ouverture. Parmi eux, douze africains. À titre de comparaison, dix-neuf présidents africains avaient fait le déplacement lors du précédent sommet de l’OIF à Dakar, en 2014.
Plusieurs dirigeants annoncés n’ont en réalité pas fait le déplacement. C’est notamment le cas du président ivoirien, Alassane Ouattara (endeuillé par le décès de son beau-père, il est représenté par son Premier ministre), du Béninois Patrice Talon, du Guinéen Alpha Condé ou encore du Togolais Faure Gnassingbé. Le président de RD Congo, Joseph Kabila, dont le nouveau gouvernement n’a toujours pas été nommé et qui a été l’objet de vives critiques de la part de Paris ces dernières semaines, n’est pas venu. Celui du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, reparti déçu du précédent sommet à Dakar en 2014 non plus. Le Camerounais Paul Biya et le Malien Ibrahim Boubacar Keïta n’étaient pas présents.
Quant au roi du Maroc, Mohammed VI, pourtant présent à Madagascar, il n’a pas assisté à la cérémonie d’ouverture et n’a pas prononcé le discours un temps prévu.
Avec Jeune Afrique