Plusieurs dirigeants africains dont le président Alpha Condé, ont adopté une charte visant à lutter contre la piraterie maritime, samedi 15 octobre, à Lomé, au Togo, à l’occasion du sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la sécurité maritime et le développement.
Cette charte qui doit encore être ratifiée, doit contraindre les États signataires à créer un fonds de sécurité et de sûreté maritimes, mais aussi faciliter « l’accès aux informations » pour mieux lutter contre les pirates.
Toutefois, l’Algérie, Botswana, Cameroun, Djibouti, Érythrée, Égypte, Éthiopie, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Lesotho, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud, Soudan du Sud, Swaziland, Ouganda, Zambie, Zimbabwe, et le Maroc (non membre de l’UA), n’ont pas signé la charte, selon jeune Afrique.