En Guinée, l’hydrocéphalie, une maladie qui augmente le périmètre cranien de l’enfant, reste une inquiétude pour les parents.
Le traitement n’est pas à la portée de toutes les bourses et le manque de suivi aggrave certains cas et provoque la mort.
Le centre, situé à 50 km de Conakry, est toujours à la charge de l’association des mamans et enfants hydrocéphales de Guinée, mais pas un seul malade n’y séjourne, faute de moyens.
Le centre d’hébergement des mamans et enfants hydrocéphales offrait une prise en charge en nourriture et médicaments, mais depuis 2012, un peu plus de 300 cas ont été enregistrés, et plus de la moitié y ont perdu la vie.
Une opération chirurgicale peut coûter jusqu’à 7 millions de francs guinéens, soit 800 dollars. Avec le manque de moyens, l’association se limite à l’orientation des malades.
Quand elle est saisie par les parents, Madame Fadiga mobilise des fonds auprès des mécènes pour les frais d’hospitalisation des enfants malades.
Mais cette chance n’est pas donnée à tous ceux qui souffrent de cette maladie.
Certains malades sont stigmatisés et assimilés aux démons par leurs entourages.
La voix de l’Amérique