Le Maroc n’a pas manqué son rendez-vous. Ce dimanche 21 décembre 2025, dans l’effervescence de Rabat, les Lions de l’Atlas ont parfaitement lancé « leur » Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en s’imposant 2-0 face aux Cœlacanthes des Comores.
Pour ce match d’ouverture, la sélection marocaine a fait respecter la hiérarchie face à une équipe comorienne qui, pour sa deuxième participation seulement, confirme malgré la défaite sa progression constante sur l’échiquier continental.
Dans les tribunes du stade de la capitale, la solennité était à la mesure de l’enjeu : la présence du prince héritier Moulay El Hassan, du président de la FIFA Gianni Infantino et du chef d’État comorien Azali Assoumani a rappelé que la CAN dépasse largement le cadre du rectangle vert pour devenir un carrefour diplomatique de premier plan.
Ce succès inaugural s’inscrit dans la longue épopée d’une compétition née en 1957 au Soudan, à l’heure des indépendances, et qui n’a cessé de grandir depuis le tournoi originel à trois nations jusqu’au format actuel à vingt-quatre équipes. Véritable outil d’affirmation identitaire et symbole d’unité, la CAN s’apprête pourtant à vivre un tournant historique sous le ciel marocain.
En marge de cette entame de tournoi, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a en effet acté une révolution majeure : désormais, la compétition abandonnera son rythme biennal pour se tenir tous les quatre ans, marquant la fin d’une époque et le début d’une nouvelle ère pour le football africain.
Par I.Sylla



