De retour à Bissau lundi 3 mars après une tournée en Europe, le président Umaro Sissoco Embalo a annoncé qu’il est désormais candidat à la présidentielle, tandis qu’il assume le départ précipité d’une délégation de la Cédéao, venue dans le pays tenter d’apaiser les tensions dans la classe politique.
A peine sorti de l’avion, il a déclaré sa candidature et a promis de gagner dès le premier tour.
En septembre dernier, il s’était pourtant engagé à renoncer à sa candidature pour un second mandat.
« Je ne me présenterai pas en 2025 », avait-il déclaré, indiquant suivre les conseils de son épouse qui lui a demandé de ne pas briguer un nouveau mandat. « Ma femme m’a conseillé de ne pas me représenter et je suis son conseil ».
Le Président assume également être à l’origine du départ précipité de la délégation de la Cédéao, en mission à Bissau la semaine dernière : « Ils n’ont pas respecté la feuille de route. Ici, ce n’est pas une république bananière. Il y a un président, il y a une loi, il y a une Constitution. Et la Cour suprême, on ne se badine pas avec ça. » Dit-il.
Par Mariam Bâ