Samedi dernier, le chef de la transition a interdit la fabrication, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des emballages et objets en plastique à usage unique sur l’ensemble du territoire guinéen, pour dit-on promouvoir la salubrité publique, faire la promotion des emballages biodégradables comme alternative aux emballages et objet en plastique, préserver les ouvrages d’assainissement, améliorer le bien-être et la santé des populations et des animaux, lutter contre la pollution et la nuisance.
Cependant la décision comporte quelques exceptions.
Il s’agit de la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des emballages et objets en plastique à usage unique destinés à usage médical, les emballages et objets en plastique à usage unique destinés aux activités agricoles ; des emballages et objets en plastique à usage unique destinés aux activités militaires et aux situations de guerre ; des emballages et objets en plastique à usage unique utilisés pour le ramassage des ordures ; des emballages d’eau ou d’autres liquides ou solides composés de petits pots en plastique utilisés pour le conditionnement de certains produits alimentaires et pharmaceutiques ; des firmes en plastique utilisées dans le bâtiment et les travaux publics ; des firmes en plastique destinées à emballer ou à conditionner les produits hygiéniques à l’intérieur des unités de production notamment mouchoirs en papier, serviettes et papier hygiénique.
Toutefois, ces mesures dérogatoires sont soumises à l’autorisation préalable du ministère de l’environnement.
Par Mariam Bâ