C’est connu. « En 2007, l’Onu a proclamé le 15 septembre Journée internationale de la démocratie dans le cadre d’une résolution visant à encourager les gouvernements à renforcer et consolider la démocratie.»
Si ailleurs elle est célébrée avec faste, chez nous en Guinée elle échappe encore à l’attention de la grande majorité de nos compatriotes. Parce qu’aucune action officielle visant le grand public n’est mise en œuvre pour en faire un événement important. Mais puisque, après Dieu, nous sommes maîtres de notre destin commun, à l’avenir, il faudra penser à l’instituer. Sérieusement. De mon point de vue, il est essentiel de la célébrer chez nous ici. Nous le devons aux martyrs de la démocratie. C’est une question de responsabilité : notre pays peut et doit renouer avec la gestion de la cité par des personnalités issues du choix des urnes. Contribuons à promouvoir le vivre-ensemble. Contre vents et marrées, chérissons la démocratie qui préconise le respect de la sacralité de vie humaine et des valeurs universelles.
Rappelons-nous que si ailleurs la journée de la démocratie est célébrée depuis 2007, le constat est que de 2008 à maintenant, nous avons tous ensemble échoué à préserver et garantir cet idéal chez nous. Dans notre pays, la démocratique a toujours été malmenée. «Le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » est une chimère. Les mesures prises par toutes les charpentes constitutionnelles, n’ont jamais résisté aux assauts des putschistes. Aucune constitution en vigueur n’a pu garantir l’alternance démocratique. J’ai dit.
Par Alpha Abdoulaye Diallo, in Le Populaire