Un accord sans précédent pour lutter contre le réchauffement de la planète a été adopté par 195 pays, samedi, à Paris.
Les membres des délégations des pays représentés aux négociations ouvertes depuis près de deux semaines ont salué d’un tonnerre d’applaudissements le texte censé réduire les conséquences des dérèglements climatiques sur l’homme et la nature.
L’adhésion de tous les 195 pays au texte a été annoncée par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a présidé la conférence.
Plus tôt dans la journée, M. Fabius avait qualifié le futur accord d’équilibré, de durable et de juridiquement contraignant pour les Etats signataires.
Les préoccupations nationales des Etats vont être mieux prises en compte dans les prochaines années par un accord mondial, a assuré le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, peu de temps avant l’adoption du texte.
L’accord prévoit de limiter la hausse de la température de la planète « bien en deçà de 2°C ».
Une révision des engagements obligatoire « tous les cinq ans » est envisagée. Le texte prévoit une aide financière aux pays du Sud.