Tables cassées, certaines boutiques décoiffées en partie à Lansanayah, les autorités de la police ont commencé à mettre en application la décision du nouveau patron de la police, Bagaly Kourouma, qui a donné dix jours aux occupants de la voie publique de déguerpir.
Ce lundi matin, à Lansanayah, les occupants illégaux de la route ont été « surpris » par la police venue les faire déguerpir. Mais si ce déguerpissement fait réjouir certains, ici, tout le monde fustige la venue des autorités sans « un avertissement préalable ».
« Je suis affecté dans la mesure où nous n’avons pas été avertis. Ils auraient dit nous dire avant, mais malheureusement ils sont venus ce matin là pour casser », a déploré un vendeur à l’anonymat.
« Je ne déplore pas l’acte dans la mesure où c’est continuel », poursuit le monsieur car, il « faut donner de la valeur à la route », dit-il.
Cependant si cette décision est quasi-salutaire, son application pourrait causer du fil à retorde aux policiers. Car, quelques heures seulement ont suffi pour que les vendeuses ambulantes envahissent la route et se faire à nouveau chasser par les policiers postés au carrefour.
En Guinée, ces genres de décision ont été à maintes fois prises par les autorités. Mais son respect n’a jusque là été qu’une courte durée.