Malgré la rencontre entre le premier ministre et les quatre principales coalisions politiques, à savoir l’Anad dirigée par Cellou Dalein Diallo, la Cored de Mamadou Sylla, le RPG arc-en-ciel et le FNDC politique de Sidya Touré, le dialogue peine toujours à démarrer en Guinée.
En cause, ces quatre grandes coalitions posent une dizaine de conditions avant leur participation. Parmi eux : la libération des prisonniers politiques et le retour paisible des dirigeants politiques en exil, la levée de la suspension du Front national pour la défense de la Constitution, la présentation de la liste des membres du CNRD, l’arrêt immédiat des poursuites judiciaires contre les responsables politiques et de la société civile ; la levée du contrôle judiciaire des neufs leaders politiques actifs du Quatuor etc.
Même si après la rencontre, le chef du gouvernement, Bernard Gomou, parle d’une avancée symbolique, il n’en n’est rien pour les responsables de ces coalitions qui réitèrent que sans la satisfaction de ces préalables, il n’est pas question de participer à un quelconque dialogue.
Même si la satisfaction de toutes ces conditions, notamment celles qui relèvent de la justice, reste improbable, le dialogue pourrait difficilement se tenir sans ces quatre principales coalitions politiques.
Par I. Sylla