Oumar Balde, un Liégeois, d’origine guinéenne a été condamné ce vendredi 12 mars par la cour d’assises de Liège, à 18 ans de prison pour le meurtre de son épouse. Oumou Diallo, âgée de 26 ans, avait été tuée de nombreux coups de couteau la nuit du 30 au 31 janvier 2018, par son mari, qui a ensuite dissimilé son corps dans le jardin de l’habitation du couple à Wandre.
Après plusieurs jours d’investigations, le corps de la victime avait été finalement découvert par la police belge.
Une dispute avait opposé Oumar Balde à son épouse, à laquelle des voisins avaient assisté mais ils pensaient la situation apaisée. Oumar Balde avait tué sa femme de nombreux coups de couteau après cette altercation.
L’accusé a été décrit comme un homme extrêmement jaloux qui refusait que son épouse se construise une vie sociale. Oumar Balde n’aurait pas accepté que la victime se refuse sexuellement à lui et aurait même évoqué l’idée de prendre une seconde femme lors de certaines disputes.
L’accusé a toujours contesté les faits. Il prétendait que son épouse avait disparu et affirmait ignorer la cause de son décès et la raison pour laquelle le cadavre avait été retrouvé enterré dans son jardin. Il avait soutenu à certains experts que les faits avaient été commis par une autre personne.
Le jury l’a cependant déclaré coupable d’avoir commis un meurtre. Le ministère public avait requis contre lui une peine de 25 ans de prison tandis que ses avocats avaient sollicité une peine moins lourde.
Dans la motivation de leur décision, les jurés et la cour ont retenu en faveur d’Oumar Balde des circonstances atténuantes résultant de son absence d’antécédents judiciaires, du caractère contextuel des faits et de ses possibilités de réinsertion. L’arrêt tient compte également de la gravité extrême des faits, de leurs conséquences dramatiques et de la personnalité d’Oumar Balde.
Source : Belga