En prison depuis mi-octobre dernier, les principaux leaders du front national pour la défense de la constitution (FNDC) ont bénéficié d’une liberté provisoire en appel, ce jeudi 28 novembre, à la Cour d’appel au terme de la première audience.
Le juge Mangadouba Sow qui a ordonné leur mise en liberté a renvoyé l’affaire au 5 décembre prochain pour la suite des débats.
Poursuivis pour “manœuvre et acte de nature à compromettre la sécurité publique et occasionner des troubles graves à l’ordre public”, le coordinateur national du FNDC, Abdourahmane Sanoh, le directeur des opérations, Ibrahima Diallo, le responsable de la stratégie, Sékou Koundouno, ainsi que d’autres membres dont l’artiste Elie Kamano avaient été condamnés à de lourdes peines de prison ferme le 22 octobre par la justice.
Depuis, la communauté internationale et les ONG de défense des droits humains n’ont cessé d’appeler à leur libération.
Par Mariam Bâ