Dans un communiqué publié dans la soirée du lundi 19 novembre, le gouvernement guinéen a annoncé le déploiement de la police, de la gendarmerie et de l’armée sur les principaux axes de la ville de Conakry, pour une mission de sécurité des populations et de leurs biens.
Mais si la nouvelle est bien accueillie du camp du pouvoir, la présence de l’armée dans le maintien d’ordre est dénoncée par l’opposition qui parle d’une violation de la constitution.
« Là où je suis ce sont des bérets rouges que nous voyons dans le quartier. C’est une honte pour notre pays », a réagi l’opposant Faya Millimono, ce lundi 20 novembre, dans l’émission œil de lynx de la radio lynx fm.
Selon lui, le déploiement de l’armée dans les quartiers n’a d’autres buts que de réduire les guinéens au silence et implanter la dictature dans le pays.
De son côté, Ousmane Gaoual Diallo de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée) a qualifié cette décision de provocation.
Par Mariam Bâ