À l’époque de la crise ivoirienne, les artistes ivoiriens disaient à juste raison que la guerre était voulue. En Guinée, il ne faudrait pas se voiler la face, la corruption est voulue et entretenue par le premier magistrat du pays.
À chaque fois qu’on évoque des cas de corruption en Guinée, qu’on interpelle le président de la République sur ce fléau, il s’empresse de demander aux uns et aux autres de lui fournir des preuves.
Au même moment, quand des affaires flagrantes de corruption et de détournement des deniers publics sont mises à jour, M. Alpha Condé, garde le silence et étouffe le problème.
Les journalistes qui s’activent à éclairer l’opinion publique, sont menacés de poursuites judiciaires par ceux-là mêmes qui devraient être devant la barre pour s’expliquer.
Si M. Alpha Condé n’était pas le parrain de tous ces cadres mafieux qui détournent impunément l’argent du pays, depuis son arrivée au pouvoir, il y aurait au moins eu une fois, un procès public contre des auteurs de détournements ou de corruption qui ne manquent pas dans le pays.
On évoque souvent le manque de patriotisme, d’intégrité pour justifier le comportement de certains de nos cadres véreux.
La vérité est que tous les pays où la corruption et le détournement ont été vaincus, ont en commun, l’application stricte et rigoureuse de la loi en la matière.
L’impunité est à la base de toute cette indélicatesse de nos cadres vis-à-vis des finances publique du pays. Malheureusement, cette politique d’impunité est voulue par le premier magistrat du pays qui en a fait, une méthode de gouvernance.
M. Alpha agit en simple représentant désigné d’une mafia internationale qui s’active depuis son installation à la présidence pour piller la Guinée. La Guinée était pourtant, avant lui, une sorte de forteresse imprenable pour ces vautours, ces bandits en veste et cravate.
Sow Boubacar