Depuis le 01 juillet 2018, date de l’augmentation du prix du carburant, la contestation ne faiblit point en Guinée. Malgré les divisions entre d’un côté la FESABAG et le SLECG, qui refusent d’accompagner la grève déclenchée par l’inter centrale syndicale CNTG-USTG, cette hausse du prix du carburant de 8000 à 10.000gnf commence a agacé les jeunes qui règnent en mettre sur certains axes routiers de la capitale et environs.
Ce vendredi 6 juillet 2018, comme les jours précédents, à Conakry et plusieurs villes de l’intérieur du pays, les activités sont fortement paralysées.
Comme la première journée, l’axe Hamdallaye –Kagbellen reste presque impraticable.
Mardi prochain, les organisations de la société civile réunies au sein d’un mouvement dénommé « Forces Sociales de Guinée » va organiser une marche pacifique sur les cinq communes de la capitale guinéenne pour accentuer la pression sur le gouvernement et l’obliger à revenir sur le prix.
Sur les réseaux sociaux, la bataille est aussi engagée avec le hashtag #8000CestBon.
Reste à savoir si le gouvernement qui se justifie par la flambée du cours du baril à l’international va-t-il céder ou pas à la pression populaire?
Par Mariam Bâ