Un jour devant mois une rivière.
Elle coule dans le calme,
Elle parle à la forêt
Et ses feuillages me murmurent !
Soudain, mon âme s’invite dans le débat.
Rivière que les arbres côtoient à l’infini
Pourquoi coules-tu sans cesse
Ai-je demandé ?
La rivière m’a répondu
C’est grâce à Sabou.
D’un pas, je bouge
Stupéfait je me retrouve sous l’ombre d’un arbre.
Arbre, comment-vis tu avec le soleil ardent
Avec le violent vent
Ai-je demandé ?
L’arbre m’a répondu
C’est grâce à Sabou.
Sous mes pieds des fourmis me piquent
Je me courbe et j’aperçois une liane de ces insectes
Fourmis, où se trouve Sabou
Ai-je demandé perplexe?
Les fourmis m’ont répondu
Pourquoi cherches-tu Sabou ?
Tu ne sais pas que :
Qui souffre c‘est Sabou
C’est vrai mais,
Le bonheur aussi c’est grâce à Sabou
Ai-je répondu.
Laisse-nous passer
Me rétorquent-t-elles.
Je soulève ma tête, mes yeux fixent les nuages.
Nuages, Sabou ne se trouve pas chez vous
Ai-je demandé ?
Sabou est près de toi
M’ont-elles-répondu.
Vous mes Frères, savez-vous où se trouve Sabou ?
Détenez-vous Sabou pour me vendre ?
Qui de vous a Sabou pour me l’offrir ?
Oh Sabou
Qui manque de Sabou
A manqué la vie !
Alpha Abdoulaye Diallo
Poème inspiré des contes d’Amadou Sow