Alors que le phénomène prend de l’ampleur en Afrique, l’ancien directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Jacques Diouf, a exprimé sa méfiance sur le bradage foncier.
Dans une interview accordée à La Tribune Afrique, il a déconseillé les pays en voie de développement de vendre leurs terres agricoles à des groupes internationaux, qui participent au développement d’une agriculture d’exportation, tout en provoquant l’expropriation des paysans. Le sénégalais appelle ces pays à privilégier leurs locations qu’à leurs cessions. [rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
« Quand j’étais directeur de la FAO, j’ai toujours recommandé aux Etats membres qui me consultaient, d’éviter de vendre des terres et de privilégier les baux emphytéotiques dont les conditions seraient établies sur une base nationale, selon la nature de l’activité agricole et le montant de l’investissement. » A-t-il déclaré.
Jacques Diouf a dirigé la FAO de 1994 à 2011.[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Par Alpha Abdoulaye Diallo