Ne plus boire, ne plus manger, ne plus respirer trop à défaut d’être fouetté, faudra-t-il encore s’empêcher de penser un jour en Guinée, le pays d’Alpha Condé ? Depuis hier lundi 30 octobre 2017, on assiste à un début de bâillonnement de la presse privée, soit le quatrième pouvoir dans une démocratie. Malheureusement puisqu’il n’y a jamais eu de démocratie sans démocrate, les journalistes subissent en ce moment toute sorte de violences au PM3 de Matam, dans la capitale guinéenne. Garde à vue, Bastonnade, destruction des matériels de travail, brouillage radio, injures…, les hommes des médias, venus apporter leur soutien au DG de Gangan, détenu injustement, sont blessés dans leurs âmes par des gendarmes irrités à la solde d’un régime impossible ! Pas même nos sœurs sont épargnées par ces hommes au cœur de plomb, aux oreilles d’aplomb. Cette tentative de museler la presse, qui n’est d’ailleurs pas à sa première sous ce régime, est à la fois ignoble est cynique. Elle doit cesser immédiatement, car inadmissible. Elle est d’autant plus inadmissible qu’elle requiert plus d’Union et de soutien de la part de nous journalistes d’abord et de tout individu qui se veut démocratique. Car sans une presse libre et responsable, un pays ne s’aurait être que l’ombre de lui-même. C’est-à-dire une jungle ![rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Par Alpha Abdoulaye Diallo