Six candidats sont en lices pour remplacer Nkosazana Dlamini-Zuma, à la tête de la commission de l’Union africaine, en janvier 2017. Parmi eux, la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi et l’Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy, prétendants malheureux en juillet, ou le Sénégalais Abdoulaye Bathily, qui espère bénéficier du soutien des chefs d’État de l’Afrique de l’Ouest.
L’Afrique de l’Est sera représentée par Fowsiyo Yusuf Haji Adan, l’ex-ministre somalienne des Affaires étrangères, et par l’actuelle chef de la diplomatie kényane, Amina Mohammed. Cette dernière bénéficie du travail de lobbying de son Président, Uhuru Kenyatta, et du soutien de l’Ougandais Yoweri Museveni. Enfin, Moussa Faki Mahamat, le ministre tchadien des Affaires étrangères, s’est déclaré à la dernière minute.
Conseil d’ami
Ce pilier du régime d’Idriss Déby Itno a d’abord hésité. Sa candidature ne risquait-elle pas de vexer Malabo, qui entend, avec Agapito, représenter l’Afrique centrale ? Il a finalement accepté « sur les conseils de plusieurs pays amis », explique une source diplomatique tchadienne.
Depuis, les responsables tchadiens multiplient les déplacements pour expliquer leur démarche. Le 10 octobre, Albert Pahimi Padacké, le Premier ministre, s’est rendu en Guinée équatoriale pour demander au président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo d’envisager le retrait d’Agapito.
Avec Jeune Afrique