Si j’avais choisi d’être(…)
J’aurai refusé d’admettre.
Car j’aurai regretté.
Oui regretté
D’appartenir à ces beaux
Terreaux,
Mais dans lesquels
Louvoient des eternels
Ignares,
Toujours en mal de beaux regards.
Les yeux courroux
Incendiant
Les forêts de djan djan.
C’est sont de naturels obtus.
Méfiez vous-en,
Car
« Toute vierge qui se montre
Subit une sorte de prostitution ».
Car
Quand leur haine
L’emporte
Sans peine,
Se ferme la porte
De la sagesse
De Mama Issa.
Ce musulman
D’antan,
Dont pourtant
La précocité
Et la variété
Prodigieuse du savoir
Etonna lettrés,
Et descendants
Qui suivirent…
Vent du regret !
Que tes tourbillons ne m’emportent.
Que tes trombes engendrent mon amour.
Car ces champs
Ont besoins d’un doux chant ;
Chant fécondant la force,
Force tuant l’entorse
De cet Etat notre
Que me refuse pourtant cet autre apôtre !
Alpha Abdoulaye Diallo extrait de « les Vers du printemps », un recueil à la recherche d’éditeur. Contact alfaguinee28@gmail.com ,tel : 624 24 93-98