A LA UNE
Validation de la victoire de Biden: “cela confirme la nécessité d’avoir des institutions fortes “
Published
3 semaines agoon


L’envahissement du Capitole par des partisans de Trump, malgré sa gravité sans précédent, n’a pas empêché le processus constitutionnel de validation de la victoire de Biden. C’est une preuve de la vitalité de la démocratie américaine qui confirme la nécessité d’avoir des institutions fortes et non des hommes forts.
Le Vice-président Pence et les élus républicains ont désavoué le président Trump en choisissant de respecter la Constitution que de faire allégeance à un dirigeant qui tente de la violer.
Chez nous en Guinée, dès sa prise de fonction, Alpha CONDÉ n’a pas cessé de violer notre Constitution. Pour se maintenir au pouvoir au-delà de la limite constitutionnelle, il n’a pas hésité à tuer des Guinéens, comme il l’a d’ailleurs annoncé dans le journal français Le Monde.
Il faut rappeler que les deux verrous constitutionnels qui limitent le nombre et la durée des mandats présidentiels que sont les articles 27 et 154 sont une réaffirmation de notre ferme volonté politique à mettre fin à la présidence à vie dans notre pays.
Il est inacceptable de se plier aux violations flagrantes de notre Constitution exercées par celles et ceux qui sont sensés représenter des contre-pouvoirs contre toute tentative de confiscation illégale du pouvoir par un dirigeant anti-démocrate.
Nous n’avons pas le droit sous aucun prétexte à faire allégeance à un dirigeant qui a ordonné l’assassinat de centaines de citoyennes et citoyens pour se maintenir illégalement au pouvoir. La CENI, la Cour Constitutionnelle et les FDS ont violées notre Constitution en étant complices du putsch d’Alpha CONDÉ. Nous ne sommes nullement obligés de nous soumettre à leur dictat, bien au contraire, nous devons les combattre jusqu’au triomphe de la démocratie et de l’Etat de droit.
C’est une lutte de longue haleine qui est engagée. Elle n’est pas liée aux destins personnels des différents acteurs. Il s’agit de bâtir un futur meilleur pour nous-mêmes et les prochaines générations.
Les faits sont là : en 62 ans d’indépendance, nous n’avions pas connu de bonheur collectif, nous survivons misérablement. Est-ce que notre soumission à nos potentats, de Sékou Touré à Alpha Condé, nous a permis de vivre en paix dans notre pays? Évidemment non. Ce qui veut dire que rien ne sert de continuer à courber l’échine devant l’arbitraire. Nous sortons toujours perdants de notre abdication face à des dirigeants imposteurs, violents et incompétents.
Ayons la force et le courage de poursuivre le combat jusqu’à la fin de la dictature.
Par Alpha Saliou Wann
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A LA UNE
Kindia : un militaire condamné à 18 mois de prison avec sursis
Published
52 minutes agoon
Jan 26, 2021

Un militaire a été condamné ce 25 janvier 2021, à 18 mois de prison avec sursis et au paiement d’une amende de deux millions de francs guinéens par le tribunal de première instance de Kindia.
Il s’agit du sous-lieutenant Abdoulaye Sow.
Il était poursuivi pour coups et blessures volontaires sur un huissier de justice.
L’avocat de la victime se dit insatisfait du verdict rendu et compte interjeter appel.
Par Ibrahim Sylla
A LA UNE
Officiellement prête à tourner la page, la Guinée hésite à feutrer le pas
Published
3 heures agoon
Jan 26, 2021

Il y a 50 ans, les autorités ont justifié «la victoire du peuple» face à «l’agression portugaise» du 22 novembre 1970 en condamnant à mort 80 personnes, considérées par le Tribunal révolutionnaire comme étant des «traîtres» et d’individus «apatrides» et «déloyaux» envers «la révolution».
Mais puisque «les faits sont têtus», et les commentaires libres, nombreux s’accordent au fait que l’opération du 22 novembre a été planifiée par le régime Sékou Touré en bonne intelligence avec les autorités portugaises qui négocient la libération de leurs 26 prisonniers aux mains des indépendantistes Bissau-guinéens, capturés par les combattants du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée Bissau et des îles du Cap-Vert (Paigc) et détenus à Kindia.
En échange, le régime en place tenait à obtenir la livraison de certains des plus farouches opposants guinéens basés à l’étranger (auxquels il a été fait miroiter une opération militaire amphibie montée par la France pour venir à bout du régime Sékou Touré) pour faire une purge interne.
A quelques jours du débarquement, un transfèrement des détenus de Kindia sur Conakry est réalisé. La tâche de déloger les 26 prisonniers du Paigc ne prend qu’un court laps de temps. Les Portugais repartent laissant derrière eux les débarqués.
D’autres présentent une autre version à cette histoire. Ils concluent que l’agression portugaise a été effectivement orchestrée par les puissances occidentales après avoir réussi à débarquer le Ghanéen Kwamé N’Krumah le 24 février 1966 et le malien Modibo Keita le 19 novembre 1968 qui avaient formé avec Sékou Touré l’Union Ghana-Guinée-Mali, une coalition contre les intérêts Occidentaux en Afrique.
«Ils étaient entre 350 et 420 soldats portugais et combattants guinéens en novembre 1970.» Et «l’objectif était de capturer Amilcar Cabral, le chef du Paigc, ou de tuer Ahmed Sékou Touré et renverser son régime». Au bilan, l’opération s’est soldée par la libération des 26 prisonniers de guerre. Selon une version relatée dans les grands médias francophones et lusophones, l’équipage portugais a perdu 8 de ses membres, dont 7 guinéens.
S’il est vrai que les témoignages et écrits sur ces événements ont tendance à inculper ou disculper les présumés victimes et le régime Sékou Touré, et que le pays tarde encore à valider les conclusions des travaux de la Commission provisoire de réflexion sur le processus de Réconciliation en république de Guinée dirigée par l’Archevêque de Conakry et le Grand Imam de la Mosquée de Conakry mise en place le 24 juin 2011 par Alpha Condé lui-même avec notamment l’appui du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (qui ont montré la voie permettant de rassembler toutes les parties et laver définitivement le linge sale en famille, comme l’a fait Nelson Mandela en Afrique du Sud) c’est qu’il y a assurément un sérieux manque de leadership et d’engagement au plus haut niveau de l’Etat en même temps que beaucoup d’hypocrisie.
Par Alpha Abdoulaye Diallo
A LA UNE
Perquisition des locaux du groupe Gangan : déclaration des associations de presse
Published
22 heures agoon
Jan 25, 2021

Les Associations professionnelles de presse en Guinée ont appris avec inquiétude, incompréhension et indignation, la descente musclée dans deux pick-up, des agents de la Brigade de répression du banditisme (BRB N°2) et de la Compagnie mobile d’intervention et sécurisation (CMIS N°2) de Kaporo dans les locaux de la radiotélévision Gangan. Elles condamnent avec la dernière énergie ce comportement liberticide et rétrograde des détenteurs de la force publique.
Il convient de rappeler pour l’opinion que cette perquisition sans mandat dans les locaux d’un média a créé une confusion sans précédent au sein du média. D’emblée, nous disons que cet acte sidérant et liberticide est une violation flagrante de la procédure en la matière et un total manque de respect à l’endroit des médias privés de notre pays.
Les Associations professionnelles de presse en Guinée notent qu’après s’être informées auprès de la direction du Groupe Gangan, il en ressort que ce comportement rétrograde, insensé et anti-procédural est opéré par la BRB N°2 et la CMIS N°2 de Kaporo sous l’œil vigilant de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DPJ), sans qu’elle ne soit saisie au préalable ni par la Haute Autorité de la Communication, ni par une quelconque autre autorité, comme l’exige la procédure lorsque l’on constate une violation grave du cahier des charges des médias.
De ce fait, les Associations professionnelles de presse en Guinée exigent des Autorités de la DPJ, la notification sans délai au Groupe Gangan, les motifs de cette perquisition ayant porté de graves préjudices aux travailleurs du média trouvés sur place.
En outre, Les Associations professionnelles de presse en Guinée invitent le ministère de la sécurité à se pencher sérieusement sur la question afin que des mesures idoines soient prises contre ces unités. Elles rappellent, qu’elles ne sauraient tolérer de tels dérapages aux conséquences exclusives des médias privés à la charge de la démocratie.
De ce qui précède donc, les Associations professionnelles de presse en Guinée se réservent le droit d’entreprendre toutes actions utiles pour que plus jamais ça.
Ont signé
URTELGUI, AGUIPEL, AGEPI, REMIGUI, APAC-Guinée, SPPG, UPLG, Upf-Guinée
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