Tandis-que plusieurs présidents africains détiennent le badge bleu (compte certifié) sur Twitter, à l’image du Sénégalais, Makcy Sall, du Rwandais Paul Kagamé, ou encore le Gabonais Ali Bongo Ondimba et le Nigerian Muhammadu Buhari…, Alpha Condé bien que détenteur d’un compte, il peine à être reconnu sur Twitter.
Comme 16 autres chefs d’État africains : Alassane Dramane Ouatara (Côte d’Ivoire), Yahya Jammeh (Gambie, dont le sort est encore en suspens depuis sa défaite à la présidentielle de décembre), Peter Mutharika (Malawi), Filipe Jacinto Nyusi (Mozambique), Hage Geingob (Namibie), Mahamadou Issoufou (Niger), Idriss Déby Itno (Tchad), Faure Gnassingbe (Togo), Beji Caïd Essebsi (Tunisie), Edgar Lungu (Zambie), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), et Ernest Bai Koroma (Sierra Leone), Alpha Condé gazouille sur Twitter sans que l’on soit sûr, à 100 %, qu’il s’agit bien là de son propre post, selon Jeune Afrique.
Pis, Alpha Condé et ses homologues du Mali et de la Sierra Leone disposent de comptes restés en veille depuis plus de trois ans selon le journal qui cite Twiplomacy, une étude globale de l’agence américaine Burson-Marsteller sur l’utilisation de Twitter par les leaders mondiaux.
Cependant, sur facebook, le président guinéen détient un compte authentifié.