Amnesty International qualifie la condamnation des activistes de la société civile tchadienne à quatre mois avec sursis de violation grave des libertés.
Selon l’organisation de défense des droits de l’homme, il s’agit d’une grave violation du droit à la liberté d’expression, d’association et de manifestation pacifique dans le pays.
« C’est une violation de l’exercice du droit à la liberté d’expression. Ces activistes entendaient organiser une série de manifestations totalement pacifiques contre la candidature à un cinquième mandat d’Idriss Deby. Cette condamnation est l’illustration d’une véritable intolérance des autorités tchadiennes face à l’exercice du droit à la liberté d’expression », a déclaré Samira Daoud, la directrice adjointe d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre à la BBC.
Le tribunal de grande instance de N’djaména a condamné à quatre mois avec sursis quatre leaders de la société civile qui voulaient organiser une série de manifestations pacifiques contre la candidature à un cinquième mandat du président Idriss Déby.
Le tribunal leur a également interdit de « se livrer à des activités subversives ».
BBC