En Guinée, le paludisme reste la maladie qui fait plus de mort. 23% de décès sont causés par la maladie a révélé le ministre de la Santé, Dr. Abdourahamane Diallo lors d’une conférence de presse vendredi à Conakry. Chaque semaine, au moins dix enfants guinéens meurent du palu.
Néanmoins, grâce aux efforts conjoints de son ministère et des partenaires extérieurs, le ministre a souligné que des résultats significatifs ont été enregistrés dans la lutte contre le paludisme.
Le taux de la prévalence nationale est passé de 44% à 15 % en 2017 soit une baisse de 65 %.
Ce résultat est obtenu grâce notamment à la distribution de moustiquaires imprégnées, ayant permis de protéger plus de 80% des ménages des piqûres de moustiques. 53% de femmes enceintes dorment aujourd’hui sous une moustiquaire imprégnée, dit-il.
Dans l’ensemble du pays, Nzérékoré est aujourd’hui la zone qui a le taux de prévenance le plus élevé avec 59%.
D’ici 2022, Dr. Abdourahamane Diallo a indiqué que son département envisage de baisser de 15% la prévalence nationale actuelle. Pour y arriver, il a annoncé que le traitement de la maladie est désormais gratuit dans les hôpitaux publics.
Mais si cette décision de la gratuité des soins est salutaire, son application sera difficile comme l’a d’ailleurs reconnu le ministre, bien qu’il a précisé que des sanctions seront prises contre tout agent de santé qui violerait la mesure.