Au moins une personne a été tuée et 80 autres blessées lors des violences entre partisans du pouvoir et ceux de l’UFDG (opposition) en marge de la campagne électorale à Nzérékoré.
Les affrontements qui ont débuté vendredi alors que le président Alpha Condé était dans la ville se sont poursuivi le lendemain samedi.
En raison des violences, le préfet de Nzérékoré a imposé le couvre-feu jusqu’à nouvel ordre.
Un responsable de la gendarmerie, le commandant Fodé Mohamed Sylla, a indiqué à l’AFP que 13 personnes ont été arrêtées en lien avec ces violences et devraient être prochainement présentées à la justice.
Dans un communiqué publié dimanche, la Mission d’observation électorale de l’Union européenne déplore ces incidents et appelle à un apaisement du climat « pour que tous les acteurs politiques puissent diffuser sans obstacles leurs idées et leurs programmes de société à la population ».
Avec BBC