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Niger : au moins 58 morts dans des attaques près de la frontière malienne
Published
1 an agoon

La région de Tillabéri, située à la frontière entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, est régulièrement victime d'attaques terroristes. Ce mardi, des groupes armés ont pris pour cible des villageois qui rentraient d'un marché local.
Le Niger a de nouveau été la cible lundi16 mars d'attaques de djihadistes présumés qui ont fait 58 morts dans l'Ouest du pays, près du Mali, les premières violences depuis l'élection du président Mohamed Bazoum le 21 février.
Lundi «dans l'après-midi, des groupes d'individus armés non encore identifiés ont intercepté quatre véhicules transportant des passagers de retour du marché hebdomadaire de Banibangou en partance respectivement aux villages de Chinégodar et Darey-Daye», indique un communiqué du gouvernement lu mardi soir à la télévision publique. «Ces individus ont lâchement et cruellement procédé à l'exécution ciblée des passagers. Au village de Darey-daye, ils ont tué des personnes et incendié des greniers» à céréales, ajoute-t-il.
«Ce sont des gens qui étaient venus au marché de Banibangou et qui se dirigeaient vers Chinégodar», a affirmé un autre villageois sans avancer de bilan. Un élu local et une source préfectorale ont assuré «être au courant d'attaques», mais sans pouvoir donner de bilan ni les circonstances de ces attaques. D'autres attaques ciblant des villages ont été perpétrées dans la soirée de lundi vers 18H00 locales (17H00 GMT) par «des bandits armés», faisant «une trentaine de tués», selon une source sécuritaire. Ces attaques n'ont pas été confirmées par le gouvernement dans l'immédiat.
Le gouvernement a décrété un «deuil national de trois jours» à partir de mercredi et appelé «la population à plus de vigilance», réaffirmant «sa détermination à poursuivre sans relâche la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes».
La zone des «trois frontières», un territoire instable
Banibangou abrite un des plus importants marchés hebdomadaires de cette zone, à proximité de la frontière malienne. Située dans la zone dite des «trois frontières» entre Niger, Burkina et Mali, la région de Tillabéri est depuis des années le théâtre d'actions sanglantes de groupes djihadistes et demeure instable malgré d'importants efforts pour tenter de la sécuriser.
Le 2 janvier, 100 personnes avaient été tuées dans les attaques de deux villages de la commune de Mangaïzé située dans cette région, un des pires massacres de civils au Niger, entre les deux tours de l'élection présidentielle. Un an auparavant, le 9 janvier 2020, 89 soldats nigériens avaient été tués dans l'attaque du camp militaire de Chinégodar.
Et un mois plus tôt, le 10 décembre 2019, ce sont 71 soldats nigériens qui avaient péri dans une attaque à Inates, une autre localité de la région de Tillabéri. Ces deux attaques qui avaient traumatisé le pays avaient été revendiquées par des djihadistes affiliés au groupe État islamique (EI).
Le Figaro avec AFP
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Une personne a été tuée dans des affrontements entre des habitants de deux villages (Gnèguèyah dans le district de Sékhoussoriyah et de Modouyah dans le district Dar-es-Salam) autour du contrôle d’un domaine agricole dont ils se disputent la paternité depuis plusieurs années.
Le drame a eu lieu ce 28 juin 22, dans la commune rurale de Madina-Oula dans la région de Kindia.
Plusieurs personnes ont été également blessées par balles. Elles ont été transportées à l’hôpital régional de Kindia pour des soins.
Les violences ont éclaté dans la journée aux environs de 15 heures. Mais finalement, le calme est revenu après l’intervention des forces de sécurité.
Par Guinee28
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Lituanie : Amnesty International dénonce l’abandon des migrants, dont Sékou guinéen, dans les centres de détention
Published
1 jour agoon
Juin 28, 2022
Amnesty international a dénoncé les terribles conditions de vie des migrants enfermés dans les centres de détention en Lituanie. Dans son dernier rapport publié lundi 27 juin, l’ONG explique qu’ils sont soumis à des emprisonnements arbitraires, des violences et des procédures administratives qui n'aboutissent jamais, les milliers d'exilés actuellement enfermés dans le pays croupissent dans des prisons sans aucune information sur leur avenir. "De quoi devenir fou", affirme Sékou, un migrant guinéen retenu dans le centre de Pabradé.
Les conclusions sont accablantes. L’ONG qui a envoyé une délégation du mois de novembre 2021 au mois de mai 2022, relève que les milliers de migrants entrés dans le pays depuis la Biélorussie voisine, "sont détenus dans des conditions sordides […] privés d’accès à une procédure d’asile équitable et soumis à de graves violations des droits humains". "De nombreuses personnes ont dit avoir été battues, insultées et soumises par des gardiens à un harcèlement et à des intimidations motivées par la haine raciale", peut-on lire dans le communiqué d’Amnesty.
Contacté par infoMigrants, Sékou, un migrant guinéen en détention depuis bientôt un an dans le centre de Pabradé, explique sa situation. "Je suis toujours là, enfermé. Le 3 juillet, ça fera douze mois que je survis ici, dans un conteneur", confie-t-il, sans avoir jamais reçu une seule information sur une possible libération. "On ne nous dit rien, absolument rien. C'est à devenir fou...", regrette-t-il.
Par Mariam Bâ
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CEDEAO : deux millions de dollars pour accélérer les réformes du secteur de l’électricité
Published
1 jour agoon
Juin 28, 2022
ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 28 juin 2022/ Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé, vendredi 24 juin 2022 à Abidjan, un don de deux millions de dollars américains pour une assistance technique visant à accélérer les réformes du secteur de l’électricité au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Ce don du Fonds africain de développement – le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) – est destiné à l'Autorité régionale de régulation de l'électricité de la CEDEAO. L'objectif ultime est de stimuler le commerce transfrontalier de l'électricité et d'améliorer l'accès à l'énergie dans les 15 pays de la région.
Le projet comporte cinq composantes : la première englobe les règlements et les indicateurs clés de performance du rapport phare de la Banque africaine de développement sur l'indice de réglementation de l'électricité pour l'Afrique que doit adopter l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la Communauté pour qu’ils soient appliqués dans les pays membres de façon uniforme. Dans le cadre de cette composante, le projet renforcera les capacités des pays membres pour la collecte et la communication de ces indicateurs sur une plateforme commune.
La deuxième composante consistera à mener une étude - en tenant compte des sexo-spécificités - afin d’actualiser l’analyse comparative des tarifs de l’électricité et de leurs facteurs sous-jacents tout au long de la chaîne de valeur du secteur de l'électricité au sein de la CEDEAO.
Le troisième volet consiste à développer un système centralisé de gestion de base de données, où seront collectées les données et toutes informations pertinentes sur l’énergie provenant des pays membres, avant qu’elles ne soient stockées et diffusées sur une plateforme numérique commune.
Une étude est prévue dans le cadre du quatrième volet, afin d’évaluer et d’identifier les goulots d'étranglement et les risques du projet dans les pays membres de la CEDEAO et recommandera une approche cohérente pour éliminer progressivement les obstacles pour l'investissement dans le secteur de l’énergie électrique à chaque étape, avant et après l’instauration du marché régional de l'électricité de la CEDEAO.
Enfin, la cinquième et dernière composante est axé sur la gestion du programme et le renforcement des capacités. Ces actions seront cofinancées avec l'Autorité régionale de régulation de l'électricité. Toutes les composantes du projet prendront en compte les données sexospécifiques.
« À terme, ce projet va faciliter le commerce régional de l’électricité et contribuer à améliorer l’accès à l’électricité », assure Solomon Sarpong, chef d’équipe du projet à la Banque africaine de développement. « Il va s’attaquer aux principales causes de la fragilité, comme les goulets d’étranglement au niveau des infrastructures, le chômage des jeunes, les défis environnementaux, les inégalités entre les sexes et le déséquilibre du développement régional ».
Créée le 28 mai 1975 avec le Traité de Lagos, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest est une organisation régionale qui promeut l’intégration économique dans tous les secteurs d’activité des pays membres. Elle compte quinze pays membres : Bénin, Burkina Faso, Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo. Couvrant environ 6,1 millions de km2, la CEDEAO compte une population estimée à 360 millions d’habitants.
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