La Direction Nationale de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée informe l’opinion nationale et internationale que le régime despotique d’Alpha Condé vient, une nouvelle fois, de se signaler par ses réflexes répressifs et son mépris inégalé pour la vie humaine. Il continue de violer, tuer, opprimer allègrement de paisibles citoyens dans l’impunité la plus totale, en l’absence de tout recours, faute d’une justice libre et indépendante.
Mamadou Saïdou Bah, un des 20 ans agents de sécurité de l’UFDG, qui croupissait en prison dans des conditions inhumaines, est décédé ce mardi 10 Mai 2016 à l’hôpital Ignace Deen, victime des mauvais traitements qui caractérisent le régime carcéral guinéen. Trois de ses compagnons d’infortune se trouvent hospitalisés dans un état critique avancé.
L’UFDG exprime ici sa profonde indignation et sa vive consternation après cette mort en détention de ce membre de la garde rapprochée du Président Cellou Dalein Diallo. Malgré toutes les garanties présentées par ses avocats, Monsieur Bah et ses compagnons n’ont pu bénéficier d’une liberté provisoire ni de soins appropriés après la dégradation manifeste de leur santé. Les autorités du pays, aussi bien exécutives que judiciaires sont les seuls responsables de ce drame. A cet effet, elles ont des comptes à rendre devant la justice et devant l’Histoire.
Pour l’UFDG, Alpha Condé et son ministre de la Justice sont entièrement responsables des violations fréquentes et graves des droits de l’homme en Guinée dont le plus élémentaire et le plus sacré est le droit à la vie. Ils devront être poursuivis devant la justice nationale et internationale.
L’UFDG et son Président ont l’intention de rendre un hommage mérité à Mamadou Saidou Bah, énième martyr de notre cause ; celle de la promotion de l’unité nationale et de la démocratie ; de l’instauration d’un véritable Etat de Droit en République de Guinée.
En cette circonstance dramatique de notre histoire politique, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée lance un appel pressent à tous les démocrates, citoyens épris de liberté et de justice à se mobiliser massivement pour mettre fin au fléau de l’impunité, en faisant en sorte que la mort de Mamadou Saidou Bah soit le dernier crime d’un régime décadent et liberticide.