Cellou Dalein Diallo en compagnie de ses collègues de l’opposition républicaine ont été empêchés par les autorités d’animer un meeting à Kaloum, ce dimanche, au siège communale de l’UFDG (l’Union des Forces Démocratiques de Guinée), situé à Coronthie. Les opposants qui voulaient faire leur premier test, avant leur manifestation du 04 août prochain, ont été bloqués par les forces de l’ordre, à la demande des autorités de la commune.
Face à cette situation le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, a expliqué les conséquences à en tirer de cette interdiction. « Un parti politique, aujourd’hui pour organiser une réunion à son siège à besoin d’être autorisé. C’est une restriction de la liberté, c’est une violation flagrante des dispositions de nos lois. On n’a pas l’habitude d’être soumis à de telles contraintes, lorsque les partis politiques décident d’organiser des réunions à leurs sièges », explique-t-il. Et d’ajouter qu’« il y’a une restriction à la liberté de mouvement de leaders. » « Donc vous voyez à quel point notre pays recule en terme de démocratie, en terme de respect des lois de la République », a-t-il regretté avant de condamner « avec la dernière énergie cette violation de nos droits et cette décision prise par les plus hautes autorités de ce pays d’empêcher une assemblée générale au siège de l’UFDG»
Ce lundi matin, la présidente de la délégation spéciale de Kaloum, Makhady Bangoura, a justifié son interdiction, sur Espace Fm, par la préservation de la « quiétude et la sécurité » dans sa commune.