A LA UNE
Massacre du 28 septembre : un grand pas vers l’ouverture du procès
Published
5 ans agoon

Les trois juges d’instruction chargés de l’enquête sur le massacre du 28 septembre 2009 au stade de Conakry ont notifié aux parties la fin de l’information judiciaire. L’ouverture d’un procès étant désormais possible, nos organisations - qui accompagneront et représenteront les victimes au procès - demandent le renvoi des 14 présumés responsables, dont l’ex Chef de la Junte Moussa Dadis Camara, devant le Tribunal de Dixinn, afin de permettre l’ouverture d’un procès dès 2018.
Le 28 septembre 2009, la répression d’un meeting des « Forces Vives » au Grand Stade de Conakry faisait plus de 156 morts et des dizaines de personnes toujours portées disparues. Plus d’une centaine de femmes avaient été violées.[rsnippet id="1" name="pub google"]
Près de huit ans après l’ouverture de l’information judiciaire, sa fin ouvre la voie à un procès.
Nos avocats ont remis hier aux juges d’instructions leurs observations finales, à travers un document d’une centaine de pages synthétisant 8 années d’enquêtes et sollicitant le renvoi des 14 présumés responsables visés par l’instruction devant la Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Dixinn. Une fois la procédure mise à la disposition des parties pendant 72h, elle sera transmise au parquet de Dixinn qui prendra ses réquisitions définitives.
« Pendant près de 8 années, nos organisations et leurs avocats ont travaillé sans relâche pour nourrir le dossier d’instruction et accompagner le plus grand nombre de victimes. Cette nouvelle étape dans la procédure constitue une première victoire car elle permet l’ouverture prochaine d’un procès » souligne Dimitris CHRISTOPOULOS, Président de la FIDH.[rsnippet id="1" name="pub google"]
Depuis que la FIDH, l’OGDH et l’AVIPA se sont constituées parties civiles à la procédure en mai 2010, près de 450 victimes ont été accompagnées par nos organisations. Les avocats du Groupe d’Action Judiciaire (GAJ) de la FIDH ont également participé aux enquêtes, à travers des demandes d’actes et la transmission d’informations.
« Avec la tenue de ce procès, L’État guinéen aura la possibilité de mettre fin à des décennies de culture de l’impunité et de violences politiques », observe Asmaou Diallo, présidente de l’AVIPA.
Il est à présent urgent que le gouvernement guinéen s’attelle à l’organisation de ce procès hautement historique et symbolique pour la Guinée. Les fonctions qu’ont occupées les inculpés, le nombre de victimes et le degré de médiatisation, constituent d’importants défis qui imposent une organisation logistique appropriée en amont du procès, afin que soit assurée la sécurité de tous les participants et qu’une place centrale soit accordée aux victimes constituées parties civiles.[rsnippet id="1" name="pub google"]
« Nous félicitant de la fin de l’information judiciaire, nous appelons désormais les autorités politiques guinéennes à donner à la justice tous les moyens nécessaires pour organiser en 2018 ce procès tant attendu » affirme Abdoul Gadiry Diallo, président de l’OGDH.
Contexte :
Le 28 septembre 2009, des milliers de personnes s’étaient retrouvées au stade de Conakry pour manifester contre la volonté du capitaine Moussa Dadis Camara, alors chef de la junte du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), de se présenter à l’élection présidentielle. Les autorités avaient envoyé les forces de sécurité pour réprimer les opposants. Le massacre avait fait plus de 156 morts et plus d’une centaine de femmes avaient été violées. Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues. En février 2010, une procédure judiciaire est ouverte en Guinée. En huit ans, l’information aura permis d’inculper 14 personnes, dont de hauts responsables politiques et militaires du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD).[rsnippet id="1" name="pub google"]
Source : FIDH
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A LA UNE
Dixinn : les gardes communaux libérés, mais la grève continue !
Published
5 heures agoon
Août 15, 2022
Accusés d'avoir appelé à une grève, leur libération n'a cependant pas impacter le mouvement des gardes communaux qui, en plus de leur mise en liberté, réclament aussi le paiement de leurs arriérés de neuf mois de salaire et leur intégration dans les rangs de la police et de la gendarmerie.
" Le mouvement de grève va continuer jusqu’à la satisfaction de nos revendications", a indiqué un garde communal, alors que l'accès à la mairie de Dixinn est bloqué depuis le matin par les grognards.
A noter qu'un garde communal est payé à 600 mille GNF par mois.
Par Mariam Bâ

Trois gardes communaux ont été arrêtés ce weekend et placés en garde-à-vue au commissariat central de Dixinn.
Il s’agit d’Alpha Oumar Cissé, Moussa Soumah et Tamba Kourouma. Leur arrestation intervient suite à un appel à la grève qu’ils auraient lancé pour réclamer le paiement de neuf (9) mois d’arriérés de salaire et leur intégration dans la police ou la gendarmerie.
Leurs collègues menacent de manifester ce lundi 15 août 2022, devant la mairie de Dixinn pour exiger leur libération.
Selon nos informations, ces gardes communaux sont payés à 600 mille GNF par mois.
Par Mariam Bâ
A LA UNE
Mali: les 49 militaires ivoiriens inculpés et écroués pour «atteinte à la sûreté de l’État»
Published
9 heures agoon
Août 15, 2022
Les 49 militaires ivoiriens détenus depuis plus d'un mois au Mali ont été inculpés et écroués vendredi 12 août pour « atteinte à la sûreté de l'État ». Ils sont accusés par les militaires au pouvoir au Mali d'être des « mercenaires », ce que nie Abidjan. Le groupe de soldats ivoiriens est détenu depuis le 10 juillet à Bamako.
C'est bien, selon ce motif, que le procureur de la République malienne, Samba Sissoko, a inculpé vendredi les 49 militaires ivoiriens.
D’après nos informations, il a reçu les 49 soldats scindés en trois groupes, pour leur notifier ce que la justice malienne leur reproche.
Les militaires ivoiriens, qui comptent parmi eux au moins deux femmes, ne seraient pas détenus à la prison civile de Bamako, mais dans le camp militaire où ils étaient depuis leur interpellation le 10 juillet dernier.
Cette décision de justice étonne plusieurs observateurs. Jusque-là, Abidjan et Bamako privilégiaient des négociations pour la libération des militaires. Le Togo, malgré l’échec d’un premier round de négociations à Lomé, continue à jouer le rôle de principal médiateur dans l’affaire alors que d’autres pays et acteurs apportent leur aide pour trouver une issue heureuse.
Selon une source proche du dossier, Bamako a mis la barre très haut, et la Côte d'Ivoire n’a pas voulu céder.
Côté ivoirien justement, contacté par RFI, l'état-major général des armées calme le jeu. « Il ne faut pas se fier aux effets d'annonces », dit-il. « Plusieurs médiations sont en cours, attendons qu'elles nous fassent connaître les résultats obtenus », a-t-il ajouté.
Dimanche 14 août, deux concerts d’artistes maliens ont été annulés à Abidjan. Toumani Diabaté et Mariam Ba Lagaré n’ont pas pu jouer devant leur public. Plusieurs mouvements de la société civile ivoirienne ont fait pression sur les organisateurs de ces événements pour annuler ces concerts, en raison de l’affaire des 49 soldats ivoiriens arrêtés au Mali le 10 juillet.
L’un des leaders de ce mouvement, Yeo Pepegaligui, membre de la Fédération de la jeunesse ivoirienne pour la libération des 49 soldats, s'est exprimé au micro de Youenn Gourlay :
« Nous pensons que les artistes maliens devaient être solidaires de l'appel lancé par la jeunesse ivoirienne à la libération des 49 soldats ivoiriens. La culture, pour nous, occupe une place très importante dans les relations fraternelles entre nos deux peuples. Nous avons la même culture. Comprenez qu'alors que 49 de nos soldats frères sont pris en otages par la junte malienne, on ne peut pas comprendre que certains s'adonnent à l'organisation de concerts, à chanter et à danser. La solidarité africaine recommande que, quand nous avons des difficultés dans la maison, on s'asseye ensemble pour les régler et trouver des solutions idoines dans la paix, la sérénité, la fraternité avant de festoyer. »
RFI
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