Le gouvernement ivoirien a réagi lundi au mandat d’arrêt émis par le Burkina contre le président de son Assemblée nationale.
Guillaume Soro est visé par un mandat d’amener de la justice burkinabè transmis par Interpol Burkina Faso dans le cadre de l’enquête sur le coup de force du 16 septembre 2015 à Ouagadougou et des écoutes téléphoniques des conversations qu’il aurait eues avec Djibrill Bassolé, l’ex-ministre des Affaires étrangères du président déchu Blaise Compaoré.
Dans un communiqué, Abidjan dénonce la violation par son voisin « des règles diplomatiques » et des « us et coutumes en la matière ».
La présidence ivoirienne a promis de « régler ce dossier par voie diplomatique pour éviter une crise politique ».
Dibrill Bassolé a été arrêté à son domicile le 29 septembre et inculpé entre autres de « haute trahison », « attentat à la sûreté de l’Etat » et « collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure » par la justice de son pays.