L’annonce de la suspension de la grève des enseignants n’aura pas suffit pour ramener le calme à Conakry, où au moins cinq personnes ont été tuées lundi dans des violences entre forces de l’ordre et des manifestants qui réclament la réouverture des classes.
Ce mardi, plusieurs cas de violences ont été enregistrés à Cosa, Bambéto et Hamdallaye.
Selon plusieurs témoins, les forces de l’ordre appuyées par des jeunes proches du pouvoir sèment la terreur dans ces quartiers réputés proches de l’opposition, où deux jeunes viennent d’être tués à nouveau. Ce qui porte le bilan de ces violences à sept morts officiellement.