L’affaire est décidée. Tant qu’il ne se pliera pas en quatre pour flagorner le maître des céans. Aussi longtemps qu’il préférera l’estime du populo aux honneurs et avantages liés à son désormais ancien statut d’imam des maîtres du pays, il n’intégrera pas la loge des privilégiés, abonnés, biberonnés aux espèces sonnantes et trébuchantes, au luxe et au parfum du régime. Il ne sera pas non plus consulté par la nomenklatura. Tout lui restera coupé même l’accès aux premiers rangs de la mosquée. Néanmoins l’imam a de quoi se consoler.
Il est aimé. Soutenu et adulé par le populo depuis 2019 quand il s’est publiquement opposé au 3e mandat de Condé et avant cette date en 2014 lorsque le leader politique Dalein Diallo est allé accomplir ses obligations religieuses en la mosquée de Kinifi où il officie – au nom de l’Eternel et pour le bien des vivants – contre la cherté de la vie engendrée par la malgouvernance qui règne en maître dans notre pays. J’ai dit.
Par Alpha Abdoulaye Diallo, in Le Populaire