Les discussions entre les syndicats et le gouvernement autour de la baisse des prix du carburant achoppent et les centrales syndicales ont demandé aux autorités guinéennes de tout mettre en œuvre afin que, le vendredi 29 janvier, une solution idoine soit trouvée dans la satisfaction de leur plateforme revendicative.
Au cas échéant, la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) et l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), menacent de recourir aux moyens légaux pour se faire entendre. Ce qui
signifierait le déclenchement d’une grève.
Ces centrales syndicales exigent du gouvernement la baisse du prix du litre d’essence à la pompe à 5000 francs guinéens soit près de 500 FCFA. Mais le gouvernement n’a pour le moment pas donné un avis favorable à cette requête.
Et les Guinéens continuent d’acheter le litre de carburant à 8000 francs guinéens à la pompe, soit 800 FCFA.
Les négociations qui ont démarré lundi dernier autour des revendications des syndicats pourraient prendre fin vendredi.
Et les syndicats souhaitent qu’une solution soit trouvée d’ici là.
Le gouvernement guinéen entend renflouer les caisses de l’Etat qui seraient en mauvais état, avec les taxes prélevées sur les produits pétroliers. Ce qui expliquerait ce « refus » pour le moment de céder à la demande sociale.
D’autres points figurent dans la plateforme revendicative dont « la grille salariale des fonctionnaires, la situation de l’usine d’alumine de Fria, de même que le statut particulier des enseignants et du personnel de la santé. »