Coyah, Crystal, Tassana, eau de vie, Mamou…, ces dernières années les marques des eaux minérales se sont mutilées dans le marché guinéen sans que personne ne sache, ni l’Etat, d’où sont venus les eaux, qui sont les fabricants et dans quelle état elles sont fabriquées avant d’être mis en vente.
Après plusieurs années de laxisme, les autorités en charge des eaux guinéenne ont décidé de balayer le secteur qui peut être un véritable problème de santé publique. A cet effet, une campagne « d’identification » et de « redressement » des sociétés des eaux minérales guinéennes a été lancée.
Cette campagne vise « à mettre de l’ordre dans ce secteur qui semble être à l’abandon au grand dam des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer », a souligné dans communiqué, le Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique.
Dans ce communiqué, le ministère a averti que toutes les sociétés qui ne répondront pas aux normes seront « puni d’un emprisonnement de 3 mois à 6 mois et d’une amende de 500 000 GNF à 2 000 000 GNF ou l’une de ceux deux peines seulement ».
Mais déjà, à Kankan où la campagne a débuté, la direction générale du fonds de l’hydraulique a constatée que 99% des sociétés d’eaux minérales évoluant dans la région « sont dans l’illégalité. » « C’est inconcevable et inacceptable » dit Soufiane Dabo, chef de la délégation.