C’est une nouvelle série d’attentats à l’issue d’un mois de ramadan sanglant au Proche-Orient. Lundi 4 juillet, trois attaques-suicides ont été perpétrées en Arabie saoudite, causant la mort d’au moins quatre agents de sécurité. La principale explosion s’est produite en début de soirée, sur un parking, à proximité de la mosquée du prophète à Médine, le deuxième lieu le plus saint de l’islam, dans l’ouest du pays. C’est la deuxième fois qu’un site islamique d’une telle importance est attaqué en Arabie saoudite, après la prise de la mosquée de La Mecque, en 1979, par un groupe de fondamentalistes musulmans.
Quasi-simultanément, dans la province orientale, un autre attentat était commis près d’une mosquée de Qatif, la capitale de la minorité chiite du royaume, sans faire de victimes. Dans la nuit de dimanche à lundi, enfin, un kamikaze s’est fait exploser non loin du consulat américain de Djedda, sur la mer Rouge, blessant légèrement deux gardes. Ces attentats n’ont pas été revendiqués, mais leur mode opératoire rappelle celui de l’organisation Etat islamique (EI), qui a mené de nombreuses attaques contre le royaume depuis novembre 2014.
Le monde