Ce jeudi, s’ouvre à Lusaka, en Zambie un colloque de l’Union Africaine consacré au mariage précoce en Afrique.
Cette rencontre de deux jours (les 26 et 27) se tiendra en présence de plusieurs ministres de pays africains et de représentants d’ONG et d’agences de l’ONU, qui vont discuter sur la manière de mettre fin aux mariages précoces sur le continent où la majeure partie de filles sont mariées avant 18 ans.
De ce fait, en Guinée, comme la République Centrafricaine, le Tchad, le Mali, et le Niger plus de 60 pour cent des femmes sont mariées ou en concubinage avant leurs dix-huitièmes anniversaires, selon l’UNICEF qui se base sur des études (MICS, DHS et autres enquêtes nationales, 1987-2006).
D’autres pays comme l’Ouganda, 40% des jeunes filles se marient avant d’avoir 18 ans, selon des chiffres officiels.
Le mariage précoce dans ces pays est souvent dit par la crainte de parents de voir leurs filles tombées enceintes en dehors de leurs foyers. « C’est une honte et une indignation pour toute la famille », nous a expliqués plusieurs parents à Conakry.