Amnesty International a dénoncé la condamnation de cinq militaires retraités guinéens, jeudi dernier, à six mois de prison ferme pour diffamation et outrage au chef de l’Etat.
« Jean Dougou Guilavogui et les membres de son syndicat sont des prisonniers d’opinion détenus uniquement pour avoir exercé de façon pacifique leur droit à la liberté d’expression. Toutes les charges retenues contre eux devraient être abandonnées et ils devraient être libérés immédiatement et sans condition, » a déclaré François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.
Pour cette organisation de défense des droits humains, « ce verdict constitue une violation flagrante du droit à la liberté d’expression et marque un net recul de la situation des droits humains en Guinée ».