Alors que la crise en Gambie est loin de connaitre son épilogue, les dirigeants de la CEDEAO multiplient la pression sur le président Yayha Jammeh, pour qu’il cède le pouvoir au nouveau président, Adama Barow.
En marge de leur 50é session de la Conférence des chefs d’Etat et gouvernement de la CEDEAO, les dirigeants ouest-africains ont décidé à l’unanimité d’assister à « l’investiture du président élu Adama Barrow qui prêtera serment le 19 janvier 2017, conformément aux dispositions de la Constitution gambienne ». Mais si cette décision est jugée courageuse par les populations de la sous-région, l’on s’interroge si réellement tous les présidents respecteront cet engagement.
En Guinée par exemple on n’imagine mal que le président Alpha Condé, soupçonné lui aussi de vouloir modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir, puisse se rendre à Banjul ce jour.
De fait entre le président Condé et l’homme fort de Gambie, Yayha Jammeh, qui était d’ailleurs l’un des rares présidents à avoir pris part à la cérémonie de sa reinvestiture , l’année dernière, l’amour est jusque-là parfait.