International
La France condamnée par la CEDH pour rétention de mineurs étrangers
Published
5 ans agoon


La France a été épinglée ce mardi par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour sa politique consistant à enfermer de jeunes enfants pendant plusieurs jours dans des centres de rétention administrative. Les juges européens ont ordonné aux autorités de verser aux familles requérantes des sommes allant de 1.500 à 9.000 euros, au titre du dédommagement moral.
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a épinglé ce mardi 12 la France pour sa politique consistant à enfermer de jeunes enfants pendant plusieurs jours dans des centres de rétention administrative, en vue de leur expulsion, une pratique que dénoncent également depuis des années les associations d'aide aux étrangers. Imposer à des enfants une telle privation de liberté, aux côtés de leurs parents, est assimilable à un traitement inhumain ou dégradant, et donc contraire à la Convention européenne des droits de l'homme, ont estimé les juges européens, qui étaient saisis de cinq dossiers de familles étrangères soumises à un tel traitement.
Dans les cinq cas en question, les enfants étaient particulièrement jeunes: en 2012, un petit Arménien de 4 ans a ainsi été placé 18 jours au centre de rétention administrative (CRA) de Toulouse, avec ses parents. La même année, deux fillettes tchétchènes de deux ans et demi et quatre mois ont passé 8 jours au CRA de Metz, avec leur mère. La Cour était également saisie des cas d'un Roumain de 4 ans, ou de petits Tchéchènes de 7 mois et 15 mois, retenus respectivement pendant 7 jours et 9 jours en CRA.
La justice française aurait dû "rechercher si une mesure moins coercitive que la rétention de la famille aurait pu être prise", a jugé la CEDH dans plusieurs dossiers. Les juges européens ont ordonné aux autorités de verser aux familles requérantes des sommes allant de 1.500 à 9.000 euros, au titre du dédommagement moral. La Cimade, ONG qui assiste les étrangers dans la moitié des 24 CRA de France, s'est félicitée de ces décisions. "Depuis toujours, nous condamnons le principe même de l'enfermement. La rétention administrative, c'est un univers carcéral, avec des barbelés, des verrous, une surveillance policière", a expliqué à l'AFP Jean-Claude Mas, secrétaire général de l'organisation. "C'est traumatisant pour toutes les personnes enfermées, au seul motif de papiers pas en règle, mais ça l'est encore plus pour des enfants. C'est de la maltraitance, même pour un jour ou deux", a ajouté M. Mas.
Selon la Cimade, le placement des mineurs en CRA en France, qui avait baissé ces dernières années, est reparti à la hausse en 2015, avec 105 enfants enfermés cette année-là en métropole, contre 45 en 2014. "Mais il faut y ajouter les chiffres de Mayotte, où 4.378 enfants ont été enfermés l'an dernier pour être expulsés vers les Comores", a précisé M. Mas. Une récente loi sur le droit des étrangers, votée en mars, a encadré les modalités d'enfermement des mineurs en centres de rétention. Cependant, pour la Cimade, "au prétexte d'encadrer, ce texte n'a fait que légaliser une pratique qui ne devrait pas exister".
Par France soir
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A LA UNE
Etats-Unis : 4 morts après l’invasion du Capitole, la victoire de Biden confirmée par le Congrès
Published
1 semaine agoon
Jan 7, 2021

Du jamais-vu dans l'histoire des Etats-Unis. Mercredi, alors que les membres du Congrès étaient réunis au Capitole de Washington pour certifier la victoire de Joe Biden à la Maison Blanche, des partisans de Donald Trump ont envahi le temple de la démocratie américaine.
La séance a été interrompue, les membres du Congrès évacués, avant de reprendre dans la soirée. Le Sénat puis la Chambre des représentants ont rejeté les objections d'élus républicains quant aux résultats de l'élection présidentielle dans l'Etat de l'Arizona. Les débats ont pris à nouveau du retard dans la nuit alors que des élus du camp de Trump exigeaient d'examiner la régularité de l'élection en Pennsylvanie.
Finalement les deux chambres du Congrès ont rejeté les objections liées à la Pennsylvanie. Ce vote a levé le dernier obstacle à la certification de l'élection du démocrate à la Maison Blanche. Le Congrès a donc certifié l'élection de Joe Biden.
Le vice-président républicain Mike Pence a certifié le vote de 306 grands électeurs en faveur du démocrate contre 232 à Donald Trump.
Peu de temps après, Donald Trump a admis que sa présidence touchait à sa fin et a promis une "transition ordonnée". "_Même si je suis en complet désaccord avec le résultat de l'élection, et les faits me soutiennent, il y aura une transition ordonnée le 20 janvier", a-t-il écrit dans un communiqué. "Cela représente la fin de l'un des meilleurs premiers mandats présidentiels et ce n'est que le début de notre combat pour rendre sa grandeur à l'Amérique", a ajouté le républicain.
Insurrection
Dénonçant un climat "d'insurrection", le président élu Joe Biden a dénoncé l'invasion du Capitole. Les images sont invraisemblables : des élus portants des masques à gaz, des agents de police armes au poing, des partisans de Trump paradant au sein du Capitole, après avoir réussi à franchir les lignes des forces de l'ordre.
Source : France bleu
A LA UNE
En 2020, 50 journalistes ont été tués dans le monde
Published
2 semaines agoon
Déc 30, 2020

Reporters sans frontières a recensé 50 journalistes tués dans le cadre de leur profession- entre le 1er janvier et 15 décembre 2020. Ce chiffre reste stable par rapport à l’année précédente (53 tués en 2019) malgré la réduction des reportages du fait de l’épidémie de Covid-19.
De plus, un nombre croissant de journalistes sont tués dans des pays dits “en paix''. En 2016, 58% étaient tués dans des zones de conflit. Aujourd’hui, la proportion des journalistes tués dans des zones déchirées par la guerre (Syrie, Yémen) ou minées par des conflits de basse ou moyenne intensité (Afghanistan, Irak) s’élève à 32%. Autrement dit, 68% (plus des deux tiers) des journalistes tués le sont dans des pays en paix, notamment au Mexique (8 tués), en Inde (4), au Pakistan (4), aux Philippines (3) et au Honduras (3).
Sur l’ensemble des journalistes tués cette année, 84 % ont été sciemment visés et délibérément éliminés, contre 63 % en 2019. Certains l’ont été dans des conditions particulièrement barbares, déplore RSF.
Guinee28
A LA UNE
États-Unis: les grands électeurs confirment la victoire de Biden, Trump parle encore de fraudes
Published
1 mois agoon
Déc 15, 2020

Alors qu’il s’agissait jusqu’ici d’une pure formalité, les grands électeurs américains ont confirmé ce lundi 14 décembre l’élection de Joe Biden à la présidence des États-Unis avec 306 votes contre 232 pour Donald Trump. Le résultat sera proclamé le 6 janvier prochain au Congrès, même si le président sortant refuse toujours de le reconnaître. Le président-élu s’est exprimé à l’issue de ce vote formel, célébrant l’intégrité des institutions, dénonçant les attaques de Donald Trump contre le système électoral et appelant les Américains à tourner la page.
« Une fois de plus en Amérique, la constitution et la volonté du peuple l’emportent », a entamé Joe Biden avant de célébrer le sens civique des Américains venus voter en nombre record malgré la pandémie. Le président-élu a aussi dénoncé avec sévérité les manœuvres du camp présidentiel pour tenter de renverser le verdict des urnes.
« Aux États-Unis, les politiciens ne prennent pas le pouvoir : le peuple le leur accorde. La flamme de la démocratie a été allumée dans ce pays il y a longtemps. Nous savons maintenant que rien, pas même une pandémie ou un abus de pouvoir, ne peut éteindre cette flamme. »
« Signal clair » de la Cour suprême
Joe Biden a notamment cité les efforts de Donald Trump et des nombreux élus républicains qui se sont tournés vers la Cour suprême pour tenter d’invalider le scrutin. « La Cour a envoyé un signal clair au président Trump : qu’elle ne participerait pas à cet assaut sans précédent contre notre démocratie. »
Mais Joe Biden a aussi appelé les Américains à tourner la page, à s’unir notamment contre la pandémie. Le président élu a rappelé que les États-Unis avaient franchi ce lundi le cap des 300 000 morts dus au coronavirus.
Une fois de plus en Amérique, la constitution et la volonté du peuple l’ont emporté. Notre démocratie bousculée, testée, menacée, a prouvé sa résilience, sa vérité et sa force. Le vote du collège électoral aujourd’hui reflète le fait que même au cœur d’une crise sanitaire inédite, le peuple a voté. A voté en nombre record. Un nombre si élevé que cette élection est désormais la plus claire démonstration de la volonté réelle du peuple américain, l’une des plus incroyables démonstrations du sens civique dans notre pays. Cela devrait être célébré, pas attaqué. Ce qui bat fort dans le cœur du peuple américain est ceci : la démocratie, le droit d’être entendu, que chaque vote compte, le droit de choisir les dirigeants de cette nation, de nous gouverner nous-même. En Amérique, les politiciens ne prennent pas le pouvoir : le peuple le leur accorde.
Source : RFI
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