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Elie Kamano, au-delà du show médiatique
Published
11 mois agoon

Après son placement sous mandat de dépôt en exécution du mandat d’arrêt décerné contre lui le 16 juin 2021, par le juge Mohamed Diawara du Tribunal de première instance de Kaloum, Elie Kamano attend de connaître son sort entre les quatre murs de la Maison centrale de Conakry.
L’ancien reggaeman, devenu activiste politique, a été écroué mercredi 23 juin 2021 après sa comparution devant le tribunal.
Son procès se poursuivra ce mercredi 30 juin.
Au-delà du show médiatique créé autour de l’affaire d’«injures et diffamations par le biais d’un système informatique» qui l’oppose à l’ancien président de la Fédération guinéenne de football (Feguifoot), Salifou Camara alias Super V, c’est l’indépendance du Judiciaire vis-à-vis de l’Exécutif qui se repense et reconquiert petit à petit ses lettres de noblesse aux yeux de l’opinion.
Le régime Alpha Condé, régulièrement taxé de laxisme à l’égard d’une catégorie de justiciables, et d’immixtion dans les affaires judiciaires lorsqu’un de ses louangeurs est en conflit avec la loi, semble se recadrer. En tous cas, pour le moment.
Selon plusieurs sources proches du dossier, si les supporteurs d’Elie Kamano ne s’attendaient aucunement à l’exécution du mandat d’arrêt émis contre lui par le Tpi de Kaloum, les gros bonnets du régime Alpha Condé n’ont pas pu influencer la procédure judiciaire en cours au Tpi de Kaloum.
Selon un expert, Elie Kamano peut sortir de la détention provisoire. A condition que dans les rangs de ses conseils, quelqu’un prenne la peine de faire une demande de remise en liberté en sa faveur à l'audience prochaine. La balle sera ainsi dans le camp du tribunal qui examinera l'opportunité d'accéder à cette demande légale.
Par Le Populaire
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Récupération des domaines publics: la junte suspend les opérations de démolitions
Published
2 heures agoon
Mai 20, 2022
Dans le document, la junte précise que cette trêve "saisonnière et humanitaire " n'est nullement synonyme de l'arrêt de cette campagne "hautement capitale à la survie de notre pays"
Communiqué :
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Burkina : l’arrivée au pouvoir des militaires a plutôt aggravé l’insécurité (ISS Africa)
Published
10 heures agoon
Mai 20, 2022
En janvier 2022, les militaires burkinabés prenaient le pouvoir en renversant le président Roch Marc Kaboré qui était critiqué pour son bilan sécuritaire. Le putsch avait suscité au sein de la population l’espoir d’un véritable changement, d’autant qu’en renversant le président Roch Marc Christian Kabore, la junte au pouvoir avait souligné le caractère impératif de la lutte contre l’insécurité, suscitant de nombreux espoirs quant à la fin du terrorisme. Pourtant, selon ISS Africa, ce coup de force a en réalité un effet inverse sur la situation sécuritaire du pays.
Au Burkina Faso, l’arrivée au pouvoir du colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba n’a pas permis de régler le problème du terrorisme et de l’insécurité. Au contraire, l’insécurité s'est plutôt aggravée. C’est ce qui ressort d’une analyse publiée ce début mai par l’Institute for Security Studies (ISS Africa), un think tank africain basé à Addis Abeba.
« Les chiffres du Armed Conflict Location & Event Data Project (ACLED) font état de 610 incidents violents, impliquant principalement des groupes extrémistes violents, entre le 25 janvier et le 8 avril 2022, faisant 567 morts. Par rapport à la période correspondante en 2021, le nombre d'incidents a quadruplé et les décès ont triplé » souligne l’institution dans son étude.
Ainsi, la déstabilisation institutionnelle résultant du putsch du colonel Damiba semble surtout avoir profité aux extrémistes qui ont multiplié les actes de violence notamment durant le mois de février. Cette situation a entrainé une hausse du nombre déjà important de personnes déplacées dans le pays, qui est passé de 1 741 655 à la fin janvier 2022 à 1 814 283 à la fin février, soit une augmentation de 4,17%. Un chiffre qui fait du Burkina Faso, le pays faisant face à la plus grande crise de déplacement forcé du Sahel avec 64% des personnes déplacées dans la région.
Le nouveau pouvoir burkinabé justifie cette brusque détérioration du climat par une période creuse créée par la mise en place des institutions de la transition. Celle-ci prévue pour durer 36 mois devrait permettre, d’après les nouvelles autorités, d’obtenir des résultats probants dans la lutte contre l’insécurité dans le pays.
Des décisions ont été prises par le gouvernement de transition, notamment le remplacement de plusieurs hauts commandants de l’armée nationale et l’annonce d’un dialogue national qui sera mené essentiellement par le ministère en charge de la réconciliation nationale et le nouveau ministère des affaires religieuses et coutumières.
Tenir compte des évolutions régionales et nationales
L’analyse d’ISS Africa intervient dans un contexte sous-régional particulier, marqué par la chute entre 2020 et 2022, de trois présidents démocratiquement installés, au Mali, en Guinée, puis au Burkina Faso. Cette série de putschs militaires, à laquelle auraient pu s’ajouter le Niger et la Guinée Bissau qui ont enregistré des tentatives de coups d’Etat, a fait craindre une propagation de la situation à d’autres pays de la CEDEAO, qui connait des défis sécuritaires sans précédent. D’ailleurs l’institution a très tôt suspendu Bamako, Conakry et Ouagadougou de ses instances, et des menaces de sanctions plus lourdes continuent de peser sur ces trois pays.
Pourtant, dans le cas du Burkina Faso, l’ISS Africa estime qu’il est important que l’organisation sous-régionale lâche du lest, pour permettre aux autorités de créer les conditions sécuritaires nécessaires pour une passation du pouvoir aux civils. « Dans ce contexte, les partenaires du Burkina Faso devraient définir des stratégies d'appui flexibles et pragmatiques, tenant compte des évolutions nationales et régionales » souligne l’institution. Et d’ajouter : « Sans renoncer à l'exigence d'un retour à l'ordre constitutionnel dans un délai "raisonnable", leur crédibilité repose, au-delà du strict respect des processus, sur leur approche constructive, notamment pour soutenir le Burkina Faso dans la réalisation de ses objectifs sécuritaires. L'adoption de sanctions économiques, dont la CEDEAO brandit la menace si les autorités ne révisent pas le calendrier de la transition, pourrait déclencher une spirale négative et conduire à une rupture des relations ».
Avec Agence Ecofin
A LA UNE
Crief : liberté conditionnelle pour Kassory Fofana et Cie
Published
14 heures agoon
Mai 19, 2022
Après une longue audition à la CRIEF (Cour de répression des infractions économiques et financières), ils ont été finalement libérés ce soir, sous contrôle judiciaire.
Selon nos informations, ces trois caciques du régime déchu se seraient engagés à payer une caution, trente (30) milliards de francs guinéens pour Dr Mohamed Diané, et vingt (20) milliards Gnf pour Kassory Fofana et Oyé Guilavogui ( chacun), pour obtenir leur liberté.
Ils étaient en détention depuis le 06 avril dernier.
Guinee28
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