Politique
Elections présidentielles : création d’une unité de sécurisation du vote
Published
7 ans agoon

Le président guinéen Alpha Condé a créé vendredi par décret une unité de sécurisation des élections présidentielles, qui se tiendront le 11 octobre prochain, a annoncé la radio nationale.
Cette unité spéciale est placée sous l'autorité de la Commission électorale nationale indépendante (CENI, chargée d'organiser les élections politiques en Guinée). Le rôle principal de cette unité spéciale est d'assurer la sécurité de la population, des bureaux de vote ainsi que des candidats avant, pendant et après le scrutin du 11 octobre, et ce sur tout le territoire national.
De même, les agents de l'unité sont chargés de sécuriser l'investiture du futur président de Guinée qui sera élu au terme d'élections libres et transparentes, précise le décret présidentiel.
Cette unité de sécurisation comprend plusieurs milliers d'hommes, dont des gendarmes et des policiers ayant des compétences en matière électorale.
Pour le bon fonctionnement et la coordination de cette unité de sécurisation, le Général Ibrahima Baldé, haut commandant de la gendarmerie nationale, et le directeur général de la police nationale Mohamed Garé ont été respectivement nommés commandant et commandant adjoint.
Le président de la CENI, le ministre de l'Administration du territoire, le ministre délégué à la Défense ainsi que celui de la Sécurité ont été invités pour l'application du décret.
avec Xinhua
Guinee28.info est un site d’informations générales et d’analyses sur la Guinée. Il couvre au quotidien l’actualité en toute indépendance et impartialité. Il offre aussi à ses lecteurs un débat d’idées, favorisant l’établissement d’une culture démocratique. Vous êtes annonceurs ? Vous voulez publier un article sponsorisé ? Nous contacter: alfaguinee28@gmail.com

You may like
A LA UNE
Transition : l’ultimatum de la Cedeao à la junte guinéenne
Published
5 heures agoon
Juil 4, 2022
Si la Guinée a, une nouvelle fois, échappé aux sanctions de la Cedeao, le pays reste sous la menace des dirigeants ouest-africains qui donnent aux autorités guinéennes au plus tard le 1er août 2022, pour parvenir à un calendrier de transition acceptable pour la transition. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières seront appliquées ainsi que des sanctions ciblées, préviennent-t-ils à l’issue du 61ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao qui s’est tenu dimanche 03 juillet à Accra, au Ghana.
Ci-dessous l’extrait du Communiqué final du sommet sur la Guinée.
« - Sur la Guinée, les Chefs d’Etat et de gouvernement réitèrent leur position en jugeant que le calendrier de transition de 36 mois annoncé par les Autorités guinéennes est inacceptable.
- Les Chefs d’Etat et de gouvernement prennent acte de la décision des autorités de transition d’ouvrir un dialogue national qui a débuté le lundi 27 juin 2022 sous l’égide du Premier ministre.
- Les Chefs d’Etat et de gouvernement prennent acte de la démission du Dr Mohammed Ibn Chambas en tant que Médiateur de la CEDEAO en Guinée. En conséquence, les Chefs d’Etat et de gouvernement nomment Son Excellence Yayi BONI, ancien Président de la République du Bénin en tant que nouveau Médiateur de la CEDEAO en Guinée.
- Les Chefs d’Etat et de gouvernement demandent au Médiateur de travailler avec les Autorités de transition pour parvenir à un calendrier de transition acceptable pour la transition au plus tard le 1er août 2022. Passé ce délai, des sanctions économiques et financières seront appliquées ainsi que des sanctions ciblées
- Les Chefs d’Etat et de gouvernement décident de maintenir la suspension de la Guinée de tous les organes de décision de la CEDEAO.
- Les Chefs d’Etat et de gouvernement décident de rester saisis de la situation au Burkina Faso, en Guinée et au Mali. »
Par Mariam Bâ
A LA UNE
La Guinée échappe à nouveau aux sanctions de la Cedeao
Published
13 heures agoon
Juil 4, 2022
Alors que l'inquiétude était palpable, la Guinée a échappé à nouveau aux sanctions de la Cedeao. Les leaders ouest-africains réunis dimanche 03 juillet à Accra ont toutefois rejeté une nouvelle fois les 36 mois de transition proposés par la junte guinéenne.
Ils ont nommé un nouveau médiateur à la crise guinéenne. Il s'agit de l'ancien président béninois Thomas Boni Yayi.
Pour le Mali, la Cédéao a levé les sanctions économiques et financières . Elle a aussi trouvé un accord avec le Burkina Faso pour un calendrier de 24 mois avant un retour des civils au pouvoir, à compter du 1er juillet 2022.
Il faut noter que les dirigeants ouest-africains ont par ailleurs choisi comme nouveau président en exercice de la Cédéao, Umaro Sissoco Embalo, président de la Guinée-Bissau et lui aussi victime d'une tentative de Coup d'État en février dernier.
Par Guinee28
A LA UNE
Sanctions: sommet décisif de la Cédéao ce dimanche à Accra
Published
2 jours agoon
Juil 2, 2022
L'organisation ouest-africaine avait remis à ce 3 juillet les décisions liées aux sanctions à lever ou à prendre pour le Mali, la Guinée et le Burkina Faso. Les trois pays ont redoublé d’efforts ces dernières semaines pour prouver leur bonne volonté.
Pour la Guinée, le Burkina Faso et le Mali, le sommet de la Cédéao qui s'ouvre ce dimanche à Accra est décisif. Les deux premiers cités sont en effet sous la menace d’éventuelles sanctions économiques, la transition de trois années qu'ils proposent avant le retour à l’ordre constitutionnel étant jugée bien trop longue par les chefs d’État de la sous-région.
Pour le Mali, c'est tout l'inverse. Bamako espère que les sanctions économiques et financières qui le frappent depuis le 9 janvier dernier seront enfin levées. Les déconvenues des précédents sommets appellent à la prudence, mais que ce soit chez les sources diplomatiques ouest-africaines ou du côté des dirigeants maliens, l’optimisme prévaut à la veille du sommet.
Un compromis envisageable
Il faut dire que les autorités maliennes de transition ont redoublé d’efforts pour faire la preuve de leur engagement à ne pas s’éterniser au pouvoir. En début de semaine, elles ont notamment annoncé le calendrier des futures élections communales, régionales (juin 2023), législatives (octobre 2023) et surtout présidentielle (février 2024) qui marqueront la fin de la période de transition, d’ici mars 2024.
Il s’agit d’un délai supérieur aux exigences initiales de la Cédéao – opposée à une prolongation de la transition au-delà de 16 mois –, mais qui pourrait suffire à arracher un compromis. D’autant que Bamako a aussi mis en place une commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution, amorcé un dialogue avec la classe politique qui le réclamait de longue date et a aussi adopté une nouvelle loi électorale.
Selon les experts électoraux maliens, cette loi pourrait cependant permettre une candidature de l’actuel président de transition, le colonel Assimi Goïta. Aussi, dans cette dernière ligne droite, Bamako et la Cédéao ont notamment discuté du mécanisme de suivi à mettre en place pour la fin de la période de transition.
Dernier enjeu de taille : l’ampleur de la levée des sanctions qui, si elle était actée, pourrait ne pas être totale, mais progressive, en fonction de la concrétisation des engagements maliens.
Situation plus tendue en Guinée
La situation est plus tendue pour la Guinée. Les autorités de transition ont enfin ouvert un dialogue avec la classe politique, mais les principales formations ne le jugent pas crédible. Les procédures judiciaires visant les anciens responsables du régime d’Alpha Condé, l’interdiction de manifester et surtout le délai annoncé de trois années avant l’organisation d’élections continuent d’inquiéter les chefs d’État de la sous-région qui ont déjà menacé d’infliger des sanctions économiques au pays, en plus des sanctions ciblées déjà imposées aux dirigeants de la transition militaire.
Quant au Burkina, si la Cédéao reste inquiète de la dégradation sécuritaire sur le territoire et continue de rejeter les trois années réclamées par les nouvelles autorités avant l’organisation d’élections, le dialogue est jugé satisfaisant et pourrait susciter davantage d’indulgence de la part de l’organisation ouest-africaine.
RFI
Rechercher sur Guinee28

Transition : l’ultimatum de la Cedeao à la junte guinéenne

Simandou : la junte ordonne l’arrêt immédiat des activités

La Guinée échappe à nouveau aux sanctions de la Cedeao

Sanctions: sommet décisif de la Cédéao ce dimanche à Accra

Santé : la Guinée déclare à nouveau la fin de la fièvre Lassa

Transfert d’argent à distance : Orange défie l’ARPT

Orange Money : le dépôt à distance va rependre mais à une condition

Un champ de drogue découvert à Lola

Transition en Guinée: la Cedeao « rejette » les 3 ans et « exige » un calendrier acceptable

Mali: un Casque bleu guinéen tué à Kidal

Transition : l’ultimatum de la Cedeao à la junte guinéenne

Simandou : la junte ordonne l’arrêt immédiat des activités

La Guinée échappe à nouveau aux sanctions de la Cedeao

Sanctions: sommet décisif de la Cédéao ce dimanche à Accra

Santé : la Guinée déclare à nouveau la fin de la fièvre Lassa
A PROPOS DE GUINEE28
Siège social : Lansanaya barrage commune de Matoto.
Téléphone: +224 624 24 93 98/+224 666 39 29 09
Email : alfaguinee28@gmail.com
Tendance
-
A LA UNE3 jours ago
Tierno Monénembo : l’Afrique face à la guerre du blé
-
A LA UNE6 jours ago
Lituanie : Amnesty International dénonce l’abandon des migrants, dont Sékou guinéen, dans les centres de détention
-
A LA UNE5 jours ago
Transition : le président du CNT s’agace contre le premier ministre
-
A LA UNE6 jours ago
Kindia : un conflit domanial vire au drame
-
A LA UNE5 jours ago
Guinée : l’ambassadeur américain appelle à une transition courte
-
A LA UNE2 jours ago
Sanctions: sommet décisif de la Cédéao ce dimanche à Accra
-
A LA UNE4 jours ago
Conflit domanial meurtrier de Madina-Oula : près de 30 personnes arrêtées
-
A LA UNE5 jours ago
Guinée : création d’une école d’état-major