La menace du ministre de la justice, Cheick Sacko contre l’opposition suscite la colère et l’indignation dans les rangs des opposants.
Alors que Me Sacko prévenait à l’opposition que toute personne incitant à la violence s’exposerait à des poursuites judicaires au lendemain des élections présidentielles contestées par les sept adversaires du président sortant Alpha Condé, le porte parole de Cellou Dalein Diallo a rappeler au ministre chez nos confrères d’africaguinee, que l’opposition n’a «pas de leçons à recevoir de leur part, bien au contraire ».
Pour lui, le ministre de la justice devrait d’abord apprendre à faire la part des choses. « La séparation des pouvoirs consacre l’indépendance du système judicaire sur le système législatif. Le ministre de la justice relève du système exécutif, il ne peut pas être le garant de la loi », plutôt c’est le système judicaire », estime-t-il.
Avant de souligner que ses menaces devraient s’adresser au premier chef aux autorités de ce pays « dont on connait le bilan en matière de droit de l’homme : 65 manifestants tués, des morts à Galakpaye, à Saoro, à Womey…. ».