Après Boké et Kamsar, la sous-préfecture de Kolaboui est secouée depuis hier mercredi 20 septembre, par des violences. Comme dans les deux autres cités minières, les jeunes de cette localité réclament l’eau et l’électricité.
Depuis mercredi la commune Urbaine de Kolaboui vit au rythme des violences. Des jeunes qui manifestent contre le délestage électrique ont saccagé ce jeudi matin, les locaux de la gendarmerie, ceux de la sous-préfecture et de la mairie, ainsi que la résidence du sous-préfet.
Plusieurs véhiculent ont été également calcinés et les routes sont barricadées par les manifestants.
Dans la journée les forces de sécurité tentaient, à l’aide de gaz lacrymogène, de ramener l’ordre. Mais les jeunes, décidés à ne pas céder sans la normalisation du courant électrique, seraient toujours dans la rue.
Il y a quelques jours, des violences similaires ont fait deux morts et plus de soixante blessés à Boké.
Par la rédaction