Le leader de l’UPG (Union pour le Progrès de Guinée) a estimé que l’arrivée en politique a été très prématurée pour l’ex homme de Conakry, Moussa Dadis Camara, inculpé dans le dossier du massacre du 28 septembre 2009, par la justice guinéenne.
Invité de l’émission les Grandes Gueules de la radio Espace FM, Jean Marie Doré, absent à la course présidentielle du 11 octobre prochain, a estimé que l’ex chef de la junte guinéenne, a brumé les étapes en se lançant en politique.
Pour lui, même si « Tous les chemins mènent à Rome », Dadis a pris « le chemin le plus long pour arriver à Rome » a-t-il ironisé.
« Il fallait d’abord que sa situation soit régler, qu’il soit un citoyen comme moi, comme vous (ndlr). En ce moment là, postuler sans autres préoccupations que d’aider son pays » dit-il.
Avant de souligner que « ceux qui ont poussé Dadis sur ce chemin l’ont poussé dans l’impasse ». « Ils font de l’excès qui vont à contre courant de l’intérêt de Dadis ».
Car, « celui qui veut l’aider(Dadis), doit l’aider à lui trouver des arguments pour qu’il puisse retrouver la sérénité d’habiter parmi ses frères aux villages », a-estimé le vieil Doré.